VIH: LA SANTÉ DES FEMMES ET DES ENFANTS AVANT TOUT
Protéger la santé des femmes est le moyen le plus efficace pour atteindre les objectifs de développement du millénaire. A la conférence internationale des parlementaires d'Europe, d'Afrique et d'Asie, réunis à Rome avant le G8, disent: "Non à l'alibi de la crise pour réduire l'aide publique au développement. Amputer un dollar aujourd'hui exige une dépense de deux dollars pour demain " La Conférence a réuni des parlementaires d' Europe, d'Afrique et d'Asie pour demander au G8 d'investir et de protéger la santé des femmes, pivot de l'économie et de la société des pays en voie de développement. Renforcer les systèmes de santé ---------- L'UNFPA Le Fonds des Nations Unies pour la population Déclaration de Mission L'UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la population, est un organisme de développement international qui œuvre en faveur du droit à la santé et de l'égalité des chances pour chaque femme, homme et enfant. L'UNFPA offre son appui aux pays pour utiliser les données de population dans la formulation des politiques et des programmes visant à réduire la pauvreté et pour faire en sorte que toutes les grossesses soient désirées, que tous les accouchements soient sans danger, que tous les jeunes soient protégés du VIH et du sida et que toutes les filles et toutes les femmes soient traitées avec dignité et respect.
«Pour chaque dollar consacré à l'amélioration de la santé des femmes et des mères, il s'en économise 4 en soins de santé et 30 en bien-être social. Voilà pourquoi investir dans la santé des femmes est le moyen le plus efficace pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement ": C'est ce qui a été affirmé à la conférence internationale des parlementaires pour le G8 intitulée « Les Investissements stratégiques en temps de crise : la santé des femmes : une priorité aux atouts multiples » qui s'est tenue à Rome les 22 et 23 Juin. L'avantage est de donner la priorité à la santé des femmes.
Le document final
Le document final de la Conférence, publié aujourd'hui, qui sera présenté aux dirigeants du G8, appelle les gouvernements à tenir les engagements pour la santé mondiale, en particulier pour la santé maternelle et infantile": en premier lieu ceux qui ont été pris au Sommet du G8 d' Heiligendamm en 2007 de verser 60 milliards de dollars en 5 ans pour lutter contre les maladies infectieuses et le renforcement des systèmes de santé. La Conférence inter-parlementaire demande la mobilisation de ces actions et de ces ressources afin de reconnaître le rôle central des services de santé sexuelle, reproductive, maternelle et infantile.
En Italie - rappelle Daniela Colombo de l' AIDOS (Association Femmes pour le développement )-, la contribution accordée au Fonds des Nations Unies pour la Population (United Nations Population Fund, UNFPA), s'est effondré de 4 millions de dollars en 2008 à seulement 500 mille euros en 2009. "Il est estimé que ces réductions de services de santé pour les femmes - indique Daniela Colombo - impliqueront 1,2 million de grossesses non désirées de plus, 525 mille avortements, 2800 décès maternels, environ 40 000 morts néonatals et 49 000 décès d'enfants de moins de 5 ans. Il est inacceptable que l'Italie se rende responsable de ces tragédies. "
La Conférence invite le G8 à investir dans la construction et le renforcement des systèmes d'assistance sanitaire de santé dans les pays en voie de développement, l'amélioration des services primaires de contraception, la prévention des maladies sexuellement transmissibles (y compris le VIH / SIDA), assistance pré et post natale, par la formation entre autres, du personnel de santé dans les pays destinataires de l'aide.