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Le blog des séropositifs en colère
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21 juillet 2009

Les échographies vaginales et rectales favoriseraient la transmission des MST

echographie_sonde

(seneweb)

Dakar, 20 juil (APS) - Les échographies vaginales ou rectales favoriseraient dans certains cas la transmission de Maladies sexuellement transmissibles (MST), selon les résultats de récentes études consacrées à la question.

L’échographie vaginale permet une bien plus grande qu’une échographie abdominale et permet donc de relever des mesures beaucoup plus précises qu’en échographie abdominale.

L’échographie endo-rectale est, pour sa part, réalisée comme son nom l’indique par voie rectale. Il s’agit d’inspecter la muqueuse du rectum pour déterminer s’il y a ou non infiltration d’un nodule recto-vaginal. En France, 4 millions d’échographies vaginales ou rectales sont pratiquées chaque année.

’’La sonde a beau être recouverte d’un préservatif (ou d’une gaine, capote plus épaisse) et désinfectée à l’aide d’une lingette, cela ne l’empêche pas de véhiculer des bactéries pathogènes (chlamydia, staphylocoque doré…) et des virus (papillomavirus, VIH, hépatite B et C…). Ce serait le cas dans 30% des examens, selon deux études récentes’’, rapporte Rue89.

’’Il a été démontré que l’échec ou la perforation de la gaine conduisait à la contamination de la sonde. L’utilisation d’une sonde mal désinfectée a déjà provoqué des transmissions infectieuses. (…) Les études soulignent la nécessité d’avoir une désinfection efficace entre chaque examen’’, expliquent les professeurs William Rutala et David Weber, qui dirigent le pôle hygiène du Center of disease control (la référence mondiale en la matière, basée à Atlanta).

’’Les échographistes qui réalisent des examens toutes les dix minutes ne peuvent se permettre de passer du temps à désinfecter les sondes entre deux patients. Ils se contentent donc de la couvrir d’un préservatif, changé entre deux examens, et de la nettoyer avec une lingette’’, selon Rue89.

Ainsi, ajoute-t-on de même source, ’’ils omettent donc la troisième opération, celle qui est efficace contre les bactéries et les virus, le trempage dans un bain chimique dit ’’décontamination de niveau intermédiaire’’. Celui-ci, qui dure 45 minutes et coûte une dizaine d’euros, n’est réalisé la plupart du temps qu’une fois par jour’’.

Citant des enquêtes disponibles à cet effet, le site d’information français rapporte que ’’le respect de cette règle sanitaire de désinfection systématique entre deux patients (fixée par les guides ministériels d’hygiène, des circulaires ministérielles et par la Haute autorité de santé) se situerait entre 4 et 20%’’.

De façon générale, explique pour sa part le docteur Jean-Pierre Bernard, président de la société française d’amélioration des pratiques en échographie, ’’patients comme médecins sont tous confrontés au même problème : le manque d’information et l’impossibilité de prouver le lien entre la contamination et l’examen’’.

L’Académie de médecine (France) a été mandatée par le médiateur de la République en janvier dernier pour se prononcer sur ce sujet. ’’Mais elle aussi tarde à rendre sa réponse’’, selon Rue89.

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Commentaires
M
30% des examens c énormeeeeeeeeee...faut-il leur apprendre l'hygiene aussi ou faire le boulot à leur place!!! qu'ils commencent déjà à respecter les patients et les règles sanitaires d'hygiène...non mais pas le temps entre 2 patients, pas de personnel et pas de moyens sans doute?
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