VACCINS VIH: ON NE PEUT PAS ABUSER LES GENS

"Les essais de vaccins actuels contre le VIH n'aboutiront à rien. On ne peut pas abuser les gens: « la seule manière d'avancer et d'espérer trouver un vaccin est de changer de stratégie. Laisser de côté les essais en cours qui sont basées sur l'étude des sérums composé d'un seul antigène viral et se concentrer sur les recherches qui tiennent compte d'un cocktail de plusieurs antigènes. Autrement, rien n'aboutira". Explique l'immunologiste Fernando Aiuti, professeur émérite de l'Université La Sapienza de Rome. Pour l'instant il n'existe aucun vaccin contre le VIH, indique l' expert, et si ça continue comme ça, il n' y en aura jamais."

Le vaccin italien anti-Tat sur lequel les travaux ont débuté en 2002, poursuit l'expert, "après sept ans, n'a encore abouti à aucun résultat concret. Nous en sommes encore à la phase 2, pratiquement à ses débuts. On doit changer de méthode."

Il n'y a donc pas grand chose à fêter en cette journée mondiale contre le sida est donc, en cette Journée mondiale contre le sida en ce qui concerne le vaccin". "Nous ne devons pas abuser les gens», répète l'immunologiste. Le seul motif pour fêter cette journée est que les données pour la première fois dans le monde, on constate un petit soupir de soulagement par une diminution des nouvelles infections de 17% et une baisse de la mortalité de 15%, par rapport à 2007"

Thérapies: Traiter au plus tôt sera le mieux. Le test est fondamental pour découvrir à temps si quelqu'un a contracté le virus. «La seule façon de lutter contre la maladie à l'heure actuelle est de s'appuyer sur le traitement antiviral, qui, s'il est prescrit à temps, donne une bonne espérance de vie: « Dix, quinze ou vingt ans, personne ne peut savoir à l'avance combien on peut survivre. A ce jour, certainement plus de dix ans, explique Aiuti, le problème ne réside pas seulement dans VIH et dans les infections liées au système immunitaire affaibli: " Les complications les plus graves consistent dans le développement de tumeurs".

Le traitement antiviral devrait être initié , a déclaré l'expert, "par toutes les personnes présentant des symptômes cliniques - malades du SIDA et syndromes apparentés - et chez les sujets asymptomatiques qui ont des valeurs de lymphocytes CD4 inférieures à 350 et / ou une virémie supérieure à 100.000 copies. " Les lignes directrices pour les applications de la thérapie sont mises à jour chaque année, affirme l'expert, et "ces derniers temps elles sont essentiellement basées sur le nombre de CD4.