PRÉVENTION VIH: Deux capotes ça va, trois capotes, bonjour les dégâts!
Détenir plus de 2 préservatifs devient un délit 12/01/2010 La pratique du sexe devient plus difficile dans les deux villes américaines, San Francisco et New York qui ont pris exemple sur l' État de Washington où il vaut mieux ne pas détenir plus de deux préservatifs sur soi: vous pouvez vous retrouver en prison pour délit de prostitution. La loi, qui est déjà en oeuvre à Washington DC, San Francisco et New York se sont empressées de l'adopter et elle fonctionne ainsi: le fait que quelqu'un soit contrôlé en possession de trois ou plus de préservatifs, cela peut être utilisé comme preuve d'un crime, ou au moins, de preuve d' intention de commettre un crime, de fournir des services sexuels contre rémunération et pas simplement d'avoir l'intention de passer un week-end divertissant avec un ou une partenaire.
Peuvent en effet être désormais déclarées "Prostitution free zones" les zones où les forces de l'ordre ont la possibilité d'arrêter les personnes soupçonnées de faire des " activités sexuelles ".
Mais comme l'a souligné la RHR Check (Reproductive Health), une organisation américaine qui a en charge la santé liée au sexe, sur son site Internet, le véritable danger de cette initiative pénalise ceux qui font vraiment vraiment payer les services sexuels. En effet cela conduit ceux qui pratiquent la prostitution à abandonner les précautions nécessaires mettant en danger leur santé et par conséquent, celle de la population.
Les autorités semblent oublier que le risque de contracter le VIH est toujours d'actualité. Et que cette nouveauté n'aide pas la prévention. Les tentatives visant à décourager la prostitution de cette façon est destinée à faire apparaître "gracieuses" et "propres" certaines zones, sans se préoccuper de la santé. Mais le fond du problème n'est pas celui-ci, mais plutôt le suivant: criminaliser celles qui font un travail lié au sexe. Mais si on veut criminaliser cette activité, il serait préférable, souligne l'organisation, par commencer par les souteneurs, étant donné que beaucoup de ces femmes sont forcées à se prostituer par la violence. Ce n'est pas en les criminalisant que problème sera résolu, conclut l'organisation .