BRÈVES

Chicago le 7 Juin - Un test sanguin peut détecter précocement le cancer du sein et de la prostate.

Une étude présentée à l'ASCO, le congrès mondial le plus important d'oncologie qui se tient à Chicago, montre que le test mis au point par Chronix Biomédical, a une sensibilité de 92% et une spécificité de 100%. En substance, il est quasiment infaillible pour identifier les "empreintes digitales" génétiques de la tumeur, en analysant l'ADN et découvrant l'eventuelle présence de fragments d'ADN libérés par les cellules endommagées ou décès dus au cancer. La précision avec laquelle le test détecte un cancer précoce est supérieure aux méthodes actuelles de diagnostic, et selon les experts peut constituer une nouvelle approche pour le diagnostic et le pronostic du cancer mais aussi pour d'autres maladies.

Le test analyse des fragments d'ADN "apoptotique" ( cellules mortes ) et les scientifiques ont découvert que cet ADN dans le sérum sanguin provient d'un nombre limité de régions du génome de chaque tumeur spécifique. En particulier, 29 de ces « hot spot» ont été individualisés pour le cancer du sein et 32 pour le cancer de la prostate. Un fragment provenant d'une de ces régions indique la présence, non détecté par les tests normaux, de l'une des deux tumeurs. " En se focalisant sur cette génomique hématique «hot spot » nous serons en mesure de détecter de manière fiable la présence d'un cancer, sans avoir à analyser ou isoler les cellules tumorales," a déclaré Howard Urnovitz, chef exéctutif de Chronix et co-auteur de l'étude.

"Si cela est confirmé par des études complémentaires, le test permettra de diagnostiquer le cancer dès ses premières phases, de tracer les progrès des patients et aussi d'optimiser le traitement en le ciblant sur les "empreintes digitales" de la tumeur.

L'essai portait sur 575 sujets: 178 avec un cancer du sein au stade précoce, 197 avec cancer de la prostate invasif et 200 sujets sains. Le test a détecté le cancer du sein avec une sensibilité de 92% et une spécificité de 100%. Idem pour le cancer de la prostate. Alors que le test commun pour la prostate, le PSA a une sensibilité de 85% et une spécificité de seulement 25% et un récent screening aux États-Unis sur les mammographies a montré une sensibilité d'à peine 75%.

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L'andropause, un mythe à dissiper

Washington 3 Juin - La ménopause masculine, est "un mythe" et il est dangereux d'essayer de la soigner avec des hormones de synthèse. L'alarme a été lancée par un éditorial du Drugs and Therapeutics Bulletin, qui cite plusieurs études qui ont réfuté la croyance que chez les hommes après un certain âge il y a une diminution de la testostérone, entraînant une baisse du désir. Certains travaux de recherche, selon le rapport, ont lié la chute du taux de testostérone, qui après 40 ans descend de 1 à 2% par an, symptômes qui apparaissent après 60 ans comme la baisse du désir, la perte de force et la dépression. Cependant, chez 8 hommes sur 10 le niveau d'hormones reste normal, même dans un âge très avancé.

Selon l'éditorial, l'utilisation de testostérone synthétique pour combattre les symptômes est discutable. "Même si chez quelques patients cette méthode n'a aucun effet, le médicament a des inconvénients majeurs, comme l'augmentation du risque de cancer de la prostate. En outre, il peut aggraver les maladies existantes, telles que les maladies cardiaques ou l'épilepsie "

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San Francisco 1er Juin - Succès pour le nouveau médicament expérimental pour le traitement de l'éjaculation précoce.

Selon les résultats du premier essai du PSD502, un spray qui s'applique avant le rapport sexuel, il est possible de prolonger la durée moyenne de 5,5 fois. L'étude a été présentée lors de la réunion annuelle de l'Association américaine d'urologie à San Francisco et a impliqué près de 1100 patients recrutés au Canada, aux Etats-Unis et en Europe qui ont utilisé le spray pendant trois mois. Les questionnaires distribués à la fin de l'essai ont montré, en plus du bon fonctionnement du médicament, constitué de lidocaïne et de prilocaïne, a démontré aussi une plus grande satisfaction du couple dans presque la totalité des cas. 6% des hommes et 7% des partenaires impliquées dans l'étude ont rapporté des effets secondaires: le premier concerne la perte de l'érection, tandis que dans le second des sensations de brûlure.