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Le blog des séropositifs en colère
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5 juillet 2010

VIH ET OSTÉOPOROSE: POUR ESSAYER D' ÉVITER DE L'AVOIR DANS...L'OS

osteoporose
L'ostéoporose est une maladie osseuse qui augmente la fragilité du squelette et par conséquent peut entraîner des fractures après un traumatisme mineur ou même sans traumatisme. Cette maladie, qui affecte des millions de personnes dans le monde représente une des causes principales d'invalidité et sa fréquence lui confère de plus en plus les caractéristiques de maladie sociale.

L'ostéoporose peut être primaire ou secondaire.

La forme primitive est principalement constituée des ostéoporoses postménopausique et sénile. Au niveau de tous les os de notre squelette se produisent continuellement deux processus, une néoformation et une résorption, qui constituent le remodelage osseux. La perte de masse osseuse peut être le résultat d'une formation réduite du tissu osseux, d'une résorption excessive ou des deux conditions. La baisse drastique du niveau des hormones œstrogènes, qui intervient après la ménopause accélère les processus de résorption osseuse, déséquilibrant l'équilibre du remodelage et induit une perte nette de la masse osseuse. En outre, l'os, comme tout autre tissu, ou organe, tend à vieillir et au fil des ans il y a une réduction naturelle de la masse osseuse due soit à un ralentissement de la néodéposition d'os, soit à une augmentation de la réabsorption de ce tissu.

Les formes secondaires surviennent dans le cours d'autres pathologies (par exemple, l'hyperparathyroïdie, hyperthyroïdie, hypogonadisme, hypercorticisme, maladie coeliaque, insuffisance rénale chronique, arthrite rhumatoïde), suite à l'utilisation de médicaments (corticostéroïdes, antiépileptiques, anticoagulants, certains médicaments utilisés pour le traitement du cancer du sein et de la prostate), ou les déséquilibres nutritionnels (alimentation pauvre en calcium, carence en vitamine D).

L'infection par le VIH et son traitement avec certains antirétroviraux constituent des causes bien connues de l'ostéoporose secondaire. Avec l'avènement des traitements toujours plus efficaces, il y a eu une augmentation de l'espérance de vie des patients séropositifs, de sorte que l'on peut définir le VIH comme une maladie chronique. L'augmentation de l'espérance de vie a permis à ces patients de vieillir en additionnant, toutefois, le risque d'ostéoporose secondaire, à la forme primaire: nous ne devons pas oublier, en effet, que la ménopause chez les femmes et le vieillissement chez les deux sexes, sont les principales causes de l'ostéoporose dans la population générale.

L'ostéoporose est pratiquement asymptomatique jusqu'à ce qu'une fracture se produit et apparaît malheureusement lorsque la maladie est déjà en phase avancée. Les fractures par ostéoporose peuvent aussi survenir après un traumatisme très faible et plus fréquemment, affectent les vertèbres, le poignet et à un âge plus avancé, le fémur. Le simple événement fracturant excerce "l'effet domino" incrémentant exponentiellement le risque de fractures successives. Aucune thérapie, pharmacologie, chirurgie ou physiatrie, est en mesure de donner une guérison complète. Pour cette raison, l'intervention primaire médicale doit assurer une prévention efficace de la fracture.

densitometrie

Mais avant tout, un diagnostic correct doit être posé: le seul instrument capable de détecter l'ostéoporose est le densitomètre, avec lequel d'effectue, la densitométrie osseuse (DXA), également connue sous le nom de minéralométrie osseuse (MOC). Cet examen est indolore, non invasif et accessible à tout âge et comporte une exposition radiante négligeable pour les patients. Il y a également d'autres équipements sur le marché, qui au lieu de rayons X, utilisent les ultrasons. En pratique, il s'agit d'échographies de l'os par ultrasons parmi lesquelles celle faite sur le talon, qui s'est avérée particulièrement fiable. Il convient de noter que ces méthodes ne permettent pas le diagnostic de l'ostéopénie et de l'ostéoporose, mais permettent seulement de prédire le risque de fracture en mesure égale ou même supérieure à la DXA ( densitométrie osseuse).

Pour une gestion clinique correcte du patient souffrant d'ostéoporose, on ne doit pas se limiter à "l'enquête" densitométrique, mais il est nécessaire d'effectuer également des examens utiles pour exclure la présence de maladies autres que le VIH, responsables d'ostéoporoses (ostéoporoses secondaires ).

Enfin il peut être utile de procéder à une radiographie de la colonne dorso-lombaire pour exclure la présence d'éventuelles déformations vertébrales, en particulier chez les patients qui présentent une réduction de leur propre taille.

La prévention non pharmacologique de l'ostéoporose est basée principalement sur la correction des facteurs de risque (par exemple apport adéquat de calcium, maintien optimal de vitamine D, activité physique régulière, cessation du tabac, réduction de la consommation de café et d'alcool et prévention des chutes), tandis que la thérapie médicale comporte l'utilisation de médicaments efficaces pour réduire le risque de fracture. Il convient de souligner que certaines de ces formulations thérapeutiques ont été déjà utilisées avec succès chez les patients séropositifs avec ostéoporose et/ou fractures.

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