BRÈVES FEMMES

LES FEMMES ET LE SEXE

Londres, 29 Juillet -Plus de la moitié des femmes entre 18 et 30 ans ont des difficultés à trouver de la satisfaction sous la couette, contrairement à celles qui ont entre 31 et 54 ans. Et pas seulement. Parmi elles les plus sexuellement actives, ont entre 31 et 45 ans (87%). En fait, 85% d'entre 18 et 30 ans ont déclaré avoir des rapports sexuels réguliers, contre 74% des femmes entre 46 et 54 ans. Mais le fait le plus alarmant noté par l'Hackensack University Medical Center dans le New Jersey concerne les dysfonctionnements sexuels:deux femmes sur trois en souffrent.

Selon un article paru dans le « British Journal of Urology », 54% des femmes entre 18 et 30 ans en souffriraient, contre 43% de celles âgées entre 31 et 45 ans, et 48% chez femmes entre 46 et 54 ans. Le pourcentage s'élève à 66% pour les femmes entre 55 et 70 ans et 87% pour les plus de 70 ans. Pour arriver à ces conclusions les chercheurs ont impliqué dans la recherche 587 femmes de tous âges. Ils ont ainsi découvert que les principaux problèmes sexuels du " beau sexe » sont la baisse du désir et la frustration. "Nous avons constaté que 63% des femmes souffrent de dysfonction sexuelle feminine (DSF) et avons rencontré des relations significatives entre la DSF et l'âge, la ménopause et l'utilisation des antidépresseurs", a déclaré Debra Fromer qui a coordonné les recherches .

Dans l'ensemble, les majeurs problèmes sont le manque de désir (47%), des problèmes d' orgasme (45%), des problèmes d'excitation (40%), le manque de satisfaction (39%), manque de lubrification (37%), douleur (36 % ). " La DSF peut avoir un impact majeur sur la qualité de la vie des femmes", a déclaré Fromer, "l'estime de soi, le sentiment de plénitude et les rapports peuvent être gravement compromis, exigeant un lourd tribut émotionnel"

------------

MÉNOPAUSE ET NOUVELLES MOLÉCULES

Washington 28 Juillet - Deux molécules pourraient à l'avenir aider dans le diagnostic précoce de problèmes cardiovasculaires chez les femmes en ménopause. A les découvrir dans le sang de 800 patientes a été une étude publiée dans Genome Medicine. Des chercheurs du Fred Hutchinson Cancer Research Center de Seattle ont analysé des échantillons sanguins de 800 femmes qui ont développé des problèmes coronariens après la ménopause, de 800 femmes ayant eu un ictus et un groupe témoin de femmes en bonne santé. Des analyses il est ressorti que les niveaux élevés de la protéine bêta-2 microglobuline (B2M) sont associés aux problème coronariens, alors que l'excédent d'une protéine appelée IGFBP4 est liée aux ictus. «Ces biomarqueurs apparaissent des mois ou des années avant qu'il y ait un diagnostic des maladies - ont expliqué les chercheurs - et peuvent être utilisés à la fois pour un diagnostic précoce et pour mieux comprendre les mécanismes par lesquels ces maladies se produisent.

--------

HUILE DE POISSON ET CANCER DU SEIN

Washington le 8 Juillet - L'huile de poisson pourrait protéger les femmes du cancer du sein. Les suppléments seraient en mesure de réduire d'un tiers le risque de développer un cancer du sein. C'est ce qui ressort d'une étude de la Fred Hutchinson Cancer Research Center à Seattle a publié dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention. C'est la première fois que l'huile de poisson, connu pour augmenter la puissance du cerveau, est associé à une réduction possible du cancer du sein. Pour arriver à ces conclusions les chercheurs ont impliqué dans l'étude et 35 mille femmes et ont constaté que celles qui prenaient régulièrement des intégrateurs ont eu 32% de chance en moins de développer la maladie. Selon les scientifiques, les acides gras oméga-3 contenus dans les compléments pourrait réduire le risque de développer la forme la plus commune de tumeur, le "carcinome canalaire infiltrant". Ce type de tumeur, qui se développe dans les cellules qui tapissent les canaux du sein, est responsable jusqu'à 80% des 45 mille cas de cancer du sein diagnostiqués chaque année en Grande-Bretagne.

------

LA SAUCE SOJA ET LA MÉNOPAUSE

Washington le 13 Juillet - La sauce de soja réduit les symptômes de la ménopause. C'est ce qu'affirme une étude japonaise publiée dans le Journal of Nutrition, selon laquelle un composé naturel contenu dans l'assaisonnement peut réduire la production d'œstrogènes, la principale cause des bouffées de chaleur et de perte de masse osseuse. Selon l'étude de l'Institut national de la santé et de la nutrition de Tokyo la prise pendant trois mois d'un supplément à base de soja a réduit chez les femmes entrant en ménopause, les coups de chaleur et l'accumulation de graisse corporelle et un effet positif et a également été noté dans les os. Le mérite revient au « S-equol », une substance qui limite la production d'œstrogènes. La recherche, qui a donné lieu à 9 articles publiés dans le même numéro de la revue, confirme également la capacité anticancéreuse déjà connue et expliquz pour la première fois pourquoi les femmes asiatiques qui consomment beaucoup de sauce de soja que les femmes occidentales ressentent des effets mineurs de la ménopause.

--------

SEXE: LES FEMMES ATTIRÉES PAR LE ROUGE

Londres, le 3 août - Les femmes trouvent les hommes plus attrayants les hommes habillé par la couleur dominante rouge. En effet, cette couleur ferait augmenter la compatibilité entre les femmes et les hommes. C'est ce qui ressort d'une étude de l'Université de Rochester et l'Université de Monaco publié dans le Journal of Experimental Psychology. Des études antérieures ont montré que le rouge améliorait les performances sportives. Mais c'est la première fois que les chercheurs ont montré que cette couleur fonctionne dans l'attraction que les femmes ressentent pour les hommes. "Le rouge est généralement considéré comme une couleur sexy pour les femmes", a déclaré Andrew Elliott, qui a participé à l'étude.

«Nos résultats suggèrent que le lien entre le rouge et le sexe s'applique aussi pour les hommes". Pour arriver à ces conclusions les chercheurs ont impliqués dans l'étude un groupe de femmes invitées à voir et juger - en utilisant une échelle de un à neuf - des photos en noir et blancs d'hommes. Chaque photo a été encadré par une couleur différente. Eh bien, le vote concernant l'attractivité a élu les hommes représentés sur les photos encadrées en rouge. Selon les chercheurs, le rouge rendrait les hommes sexy dans n'importe quel type de culture.

-------

STOP AUX RIDES AVEC LE DIOXYDE DE CARBONE ( CO2 )

Londres 8 Juillet - Vous en avez assez du Botox ? Fatiguée des techniques de remplissage ? Essayez le dioxyde de carbone. Le gaz qui rent les boissons gazeuses est la dernière arme de la chirurgie esthétique. Injecté sous la peau il semble faire des merveilles contre les rides et les cernes. Un article a été consacré à ce nouveau traitement par le quotidien britannique Daily Mail. Le coût de 100-150 sterlings la séance, la carboxythérapie promet d'excellents résultats. Les médecins disent que les injections en dilatant les vaisseaux sanguins, augmentent le flux sanguin, de l'oxygène et des nutriments pour la régénération des cellules de la peau.

En outre, ces injections semblent en mesure d'éliminer les cellules adipeuses. La carboxythérapie peut même aider les chauves, en ouvrant les bulbes fermés permettant la repousse des cheveux. Il été utilisé en France dans les années trente pour traiter les patients souffrant d'une mauvaise circulation sanguine, d'occlusion des artères et de problèmes cardiaques. Récemment, une recherche de l'Université de Sienne a démontré que cette thérapie est efficace contre les rides et la graisse. Les chercheurs ont soumis 48 femmes à six séances de carboxythérapie sur trois semaines.

En moyenne, les femmes ont réduit de 2 cm leurs cuisses, les genoux de 1cm et de 3 cm leur ventre. Dans le même temps, la peau est devenue plus épaisse et élastique, effaçant la cellulite. « C'est rapide, indolore et est une alternative naturelle techniques de comblement et au Botox - a déclaré le médecin britannique Sabine Zenker au Daily Mail - il faut quatre ou cinq minutes et ce n'est pas du tout douloureux." Certains médecins, toutefois, sont réticents à soumettre à des patients souffrant d'asthme ou des difficultés respiratoire à la carboxythérapie. Pour cela, Rajiv Grover, secrétaire de la British Association of Aesthetic Plastic Surgeons, a déclaré qu'il faudrait plus études sur les effets à long terme du traitement.