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Le blog des séropositifs en colère
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12 novembre 2010

VIH: Découverte du mécanisme de l'IRIS (syndrome inflammatoire de reconstitution immunitaire)

cellule_virus_vih

le 10 novembre 2010

Les scientifiques du NIAID ont fait la lumière sur un mécanisme sur lequel on n'en savait peu jusqu'à présent : l'IRIS (syndrome inflammatoire de reconstitution immunitaire), un syndrome aigü qui se développe chez certaines personnes qui viennent de commencer le traitement antirétroviral.

L'IRIS affecte certaines personnes positives au vih dont le système immunitaire est gravement endommagé par le virus et qui ont une infection associée au sida, qu'elle soit traitée ou non diagnostiquée. Lorsque ces personnes commencent la HAART et leurs cellules immunitaires commencent à se régénérer de façon inattendue leur système immunitaire produit une réponse excessive qui révèle ou aggrave les symptômes de la co-infection.

Pour trouver des modèles immunitaires qui permettent de distinguer les personnes à risque de développement d' IRIS, les chercheurs du NIAID ont étudié les lymphocytes T d'un groupe de patients, dont beaucoup avaient des co-infections fongiques, bactériennes ou virales avant de commencer la thérapie.

Ils ont découvert que ceux qui ont développé l' IRIS avaient une plus grande proportion de cellules T activées avant le début de la multithérapie antirétrovirale: celles-ci ont tendance à produire, soit avant soit après le début du traitement et aussi pendant les épisodes de l'IRIS, l'interféron- gamma, une molécule clé dans la lutte contre l'infection. Ceci suggère que les lymphocytes T activés peuvent avoir à faire avec la réponse immunitaire excessive qui se produit pendant l'iris.
En outre, les marqueurs de surface exprimés par les cellules T, suggèrent qu'elles sont fortement activées à la suite de la rencontre avec les microbes qui co-infectent les personnes positives au vih.

Il y a ensuite une autre étude, qui décrit un nouveau modèle animal, qui peut être utilisé pour analyser directement les mécanismes immunitaires qui causent l'IRIS. Ce modèle utilise des souris infectées par Mycobacterium avium, un agent pathogène qui est fréquemment observé chez les personnes vivant avec le VIH qui développent l' IRIS. Pour simuler la condition immunitaire des personnes vivant avec le VIH susceptibles d'IRIS, les chercheurs ont pris des souris infectées par la mycobactérie, qui avaiet un très faible nombre de lymphocytes T.

Il en est résulté que, en reconstituant la population de cellules T chez ces animaux, comme cela se produit au cours de la HAART chez les humains, déchainait un trouble semblable à IRIS. En outre, il a été noté que la production d'interféron-gamma par les cellules T reconstituées chez la souris favorisait le développement d'un IRIS induit expérimentalement. Cette étude a également impliqué des macrophages qui stimulaient l'IRIS chez les souris

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