Le JMAR franchit un palier
Un grand pas vers la guérison du Sida. Le médicament JMAR a passé avec succès de sérieux tests en Afrique du Sud. Jean Giuliano Nicol Ramarovahiny a réussi un test de prestige. Il est le propriétaire, et le découvreur, de la formule JMAR, censée guérir la maladie du VIH/Sida. Un rapport en date du 13 décembre 2010, émanant du Conseil pour la recherche scientifique et industrielle, ou CSIR, a donné son verdict sur les analyses faites sur la formule JMAR de Ramarovahiny. « Ce laboratoire sud-africain a effectué un test dénommé "screaming", ou test d'efficacité in vitro. La formule a été déclarée apte à guérir le VIH sous-type B et le VIH sous type C », explique le phytothérapeute. Ce premier sous-type de virus est répandu en Afrique et le second dans le reste du monde, en Asie, Europe... Maminirina Rado Jeudi 30 decembre 2010 http://www.lexpressmada.com/sida-madagascar/19532-le-jmar-franchit-un-palier.html
Analyses de pointe
Le parcours de JMAR a débuté depuis 2009. À cette époque, « les tests cliniques ont été effectués à l'île Maurice », rappelle le phytothérapeute. Cette phase d'essai a démontré l'efficacité du traitement sur les patients du médecin clinicien Pyndiah Naidu, qui a supervisé les travaux. En 2009, l'État, par le biais du ministère de la Santé, a autorisé l'essai sur le territoire malgache.
En ce mois de décembre, JMAR a voulu frapper plus fort en faisant appel à un laboratoire de renom. Dans le rapport des scientifiques du CSIR, les analyses ont été compilées par Narine Van den Berg sous la supervision du Dr Makobetsa Khati et du Dr Lionel Gresh. Pour ce faire, ces spécialistes ont isolé un virus HIV et l'ont cultivé pour qu'il puisse se multiplier. Ceci fait, ils y ont introduit la formule JMAR afin d'observer sa réaction. « Trois méthodes de test ont été appliquées à partir de la formule. Il y a eu l'essai par évaporation rotative, celui du séchage à froid et sur les résidus. Les scientifiques ont même testé son efficacité sur le virus VSV-G qui a aussi eu des résultats concluants », relate Jean Giuliano Nicol Ramarovahiny. Apparemment, les chiffres du rapport ont satisfait les attentes de ce dernier. Le taux de toxicité quasi inexistant a été évalué à –0,4 %. « La force de JMAR, c'est qu'elle peut avoir des activités intracellulaire et extracellulaire. Cependant, il faut souligner que le médicament du Sida ne sera pas vendu, dès demain. Beaucoup de travail reste à entreprendre », conclut-il.