Les courtisanes de Berlusconi ont peur du vih

Après ses blagues et déclarations douteuses sur les séropositifs, le Président du Conseil italien (premier ministre) Silvio Berlusconi, est confronté à une nouvelle et sans doute dernière frasque en tant que premier ministre, (rapports sexuels tarifés avec une mineure) un faux pas de trop qui le conduira, le 6 avril prochain, devant le tribunal de Milan.

Berlusconi, à 74 ans, ne veut pas utiliser de préservatif et se fiche magnifiquement des risques qu'il fait courir à ses conquêtes tarifées qui semblent s'en rendre compte et y pensent en se faisant tester pour le vih, comme il ressort des dernières interceptions publiées.

En effet, le quotidien Corriere rapporte une conversation par sms entre deux des filles pendant laquelle elles se communiquent le résultat rassurant de leurs examens sanguins (" tout va bien? oui, les globules blancs vont bien, nous n'avons pas le vih"), l'une d'elle soupire, "Si j'avais des doutes? Eh bien, tu sais, quand on va au lit avec 80 femmes, on ne sait jamais ".
Comme le confirment les interceptions et les histoires qui ont émergé, il s'agit de jeunes filles rompues à toutes les expériences et prêtes à tout pour parvenir à la réussite ou à l'argent de papy Berlusconi ne sont pas du tout fascinées par le corps du Président du Conseil, le décrivant comme flasque.

 Les jeunes filles que Berlusconi réussit à trouver pour satisfaire et le conforter dans son idée de mâle à succès, obéissent à un même rituel qui en arrivant en sa présence et après avoir été briffées, consiste à savoir quelle conduite adopter pour lui plaire.

Les plus déterminées réussissent à le presser comme un citron en laissant mourir d'envie les concurrentes. En retour, lui qui se définit comme un bienfaiteur et quelqu'un qui aime les femmes, les expose à un risque élevé de contracter le vih dès leur jeune âge en les récompensant avec des somptueux cadeaux achetés en gros et des grosses enveloppes d'argent.

Le vih ne lui fait pas peur, mais l'inconscience avec laquelle il a accepté le risque de se transformer en source de petite épidémie pour ses amantes, ajoute un autre sale aspect à son image déjà très détériorée.