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Le blog des séropositifs en colère
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23 mars 2011

VIH: études pédiatriques

novih

L'unique session pédiatrique de la CROI 2011 a été en partie consacrée à la prévention de la transmission materno-fœtale dans les pays à développement économique limité.

Dans l'étude HPTN046, 1522 enfants nourris au sein, nés de mère infectée par le VIH et non infectés, qui ont reçu la névirapine (NVP) pendant 6 semaines, ont été randomisés pour recevoir soit la NVP ou un placebo jusqu'à l'âge de 6 mois. Chez les enfants qui ont reçu l'a nevirapine il a été constaté un risque plus bas de transmission avec allaitement au sein à 6 mois de vie, plus significative chez les mères sans multithérapie antirétrovirale et avec une valeur des CD4>350 mm3; après les 6 mois le risque de transmission du vih par allaitement était semblable dans les deux bras. Il n'y a pas de différences entre les deux bras en ce qui concerne les événements indésirables, en ce qui concerne le risque de mortalité, il était similaire dans les deux groupes. Ces données viennent appuyer l'innocuité et l'efficacité de la prise de NVP chez les nourrissons nés de mères qui n'ont pas appliqué pour des raisons de santé l'utilisation d'une multithérapie pendant la grossesse.

Le PACTG 1043 est une étude randomisée de phase III, qui a évalué l'innocuité et l'efficacité d'un régime à 2-3 médicaments chez les nourrissons nés de mère séropositive non traitée pendant la grossesse; la prophylaxie post-exposition, à 2 -3 médicaments (ZDV + NVP ou AZT +3 TC + NFV) s'est révélée plus efficace que l'utilisation de la monothérapie (ZDV) dans la prévention materno-fœtale.

Dans l'étude PRIMEVA a été évalué l'efficacité de la monothérapie avec le LPV / r 400/100 mg bid chez les femmes entre 20 et 24 semaines de gestation, avec une CV <30 000 cp / ml et des CD4> 350 mm3, vers un traitement d'association comprenant à la ZDV +3 TC (300/150 mg) par jour. La monothérapie LPV a été efficace en terme de réduction de la virémie du seuil de 200 cp / ml au moment de l'accouchement.
Dans la session, une partie a été consacrée aux complications liées à la thérapie antirétrovirale chez les enfants et adolescents infectés.

Les lignes directrices internationales suggère de commencer précocemment le traitement antirétroviral chez les nourrissons infectés, dans une étude d'observation ont été analysés les paramètres métaboliques (cholestérol, HDL, LDL) corrélés avec les paramètres anthropométriques, chez les nourrissons traités par multithérapie antirétrovirale a montré une augmentation substantielle des lipides. des altérations lipidiques ont été observées chez les enfants séropositifs âgés de 12 et 23 mois, particulièrement une augmentation des triglycérides a été signalé chez les enfants soumis à une multithérapie contenant un inhibiteur de protéase.

Dans une étude effectuée sur 199 enfants VIH + et 53 témoins sains, âgés entre 15 et 24 ans; ont été analysées de la densité osseuse et la composition corporelle médiante DEXA. La densité osseuse moyenne et Z-score s'est avérée inférieure dans le groupe de patients VIH + par rapport aux témoins, en particulier chez les patients recevant un traitement antirétroviral avec un inhibiteur de protéase. La masse maigre a été trouvé plus faible dans les patients VIH +, la masse grasse locale et totale a été plus grande chez les témoins sains.

L'état de l'infection à VIH est également liée à des problèmes psychiatriques, non seulement chez les enfants séropositifs mais aussi chez les enfants non infectés nés de mères séropositives ou qui vivent avec des familiers séropositifs. En comparant les deux groupes de patients, il a été noté que la prévalence des troubles psychiatriques chez les enfants infectés par le VIH ou vivant avec des familiers vih+ est très élevé mais ne diffère pas à cause de l'état de l'infection. Ce résultat suggère l'importance des interventions psychologiques chez tous les enfants, séropositifs ou séronégatifs qui vivent dans des familles touchées par le VIH.

Enfin, certains travaux ont porté sur la transition en matière de prise en charge des enfants infectés par le VIH, de la pédiatrie à la clinique des adultes. Dans ce travail ont été comparés 46 adolescents et 46 adultes infectés par le VIH, il a été vu que les adolescents, suivis par la clinique pour adultes, avaient un taux de réponse virologique moindre et un taux plus haut de rebond de la virémie par rapport aux adultes. Ceci indique que prendre en charge l'infection VIH chez les adolescents sous une forme appropriée pour les adultes ne répond pas aux besoins et aux nécessités des adolescents et des jeunes adultes infectés

 

 

 

 

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