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Le blog des séropositifs en colère
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8 avril 2011

VIH/SIDA: Lignes directrices

ban_ki_moon_

le 4 avril 2011

Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, a défini les nouvelles lignes directrices pour la réalisation des Objectifs de développement du Millénaire pour 2015 dans la lutte contre le sida. En préparation à la réunion de haut niveau qui se tiendra en juin, le rapport sur les développements du projet donne un panorama des engagements nécessaires pour aider les pays à atteindre l'accès universel aux services pour combattre le VIH et pour empêcher la discrimination, les nouvelles infections et les décès dus au SIDA. Selon le document, à 30 ans du début de l'épidémie, les investissements réalisés pour lutter contre cette maladie produisent des résultats. D'après le rapport intitulé "Uniting for universal access: towards zero new Hiv infections, zero discrimination and zero Aids-related deaths", il a été constaté que le taux de nouvelles infections à VIH dans le monde est en déclin, l'accès aux soins s'améliore et que des efforts importants ont été faits pour réduire la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

Entre 2001 et 2009, le taux de nouvelles infections à VIH a chuté d'au moins 25% dans 33 pays dont 22 pays en Afrique subsaharienne. Avant la fin de 2010, plus de six millions de personnes ont été traitées avec un traitement antirétroviral dans les pays à bas et moyen revenu et, en 2009, la couverture globale des services de prévention de transmission du VIH de la mère à l'enfant a dépassé pour la première fois les 50%. Cependant, malgré les succès récents, le rapport souligne l'instabilité des résultats obtenus. Pour chaque personne qui commence un traitement antirétroviral, il y en a deux qui contractent le virus, ce qui représente l'équivalent de 7000 nouveaux cas d'infection par jour, dont un millier d'enfants. Parmi les facteurs qui continuent à entraver l'accès à la prévention, aux traitements et aux services liés au VIH, des faiblesses émergent dans les structures nationales, l'insuffisance des ressources financières et la discrimination contre les populations vulnérables. .

Le rapport du Secrétaire général, basé sur les données provenant de 182 pays, fournit cinq indications fondamentales qui seront réexaminées par les leaders mondiaux lors de la réunion de haut niveau de l'Assemblée générale de l'ONU sur le sida qui se tiendra du 8 au 11 juin 2011. Au cours du briefing pour la conférence de presse tenue à Nairobi, Ban Ki-moon a déclaré qu'il s'agit d'une occasion unique pour les leaders du monde d'évaluer, dans ce moment critique, les résultats et les lacunes des programmes mondiaux de réponse au SIDA ".

Michel_Sidib_ Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, qui a participé à la présentation du rapport, a déclaré: ' A 30 ans de l'épidémie, l'impératif est de renforcer la réponse aujourd'hui, pour obtenir des résultats demain. Les succès obtenus en matière de prévention du VIH et de traitements antirétroviraux sont importants, mais nous devons faire davantage pour limiter le nombre de nouvelles infections, aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin d'une révolution dans la prévention du VIH".


Rebecca_Auma_Awiti Rebecca Auma Awiti, coordonnatrice de secteur auprès de la Ong keniota Women Fighting Aids in Kenya, mère séropositive, a raconté son histoire au cours de la conférence de presse: "Grâce au mouvement en faveur de l'accès universel au traitement et la prévention, mes trois enfants sont nés en bonne santé et j'ai la possibilité de les voir grandir grâce aux soins que je reçois". En ce qui concerne les cinq recommandations, ce sont les suivantes: Exploiter l'énergie des jeunes pour révolutionner la prévention du VIH, renforcer l'action pour atteindre, d'ici à 2015, l'accès universel à la prévention, aux traitements, aux soins et services en matière de VIH, collaborer avec les pays pour activer les programmes efficaces, durables et à coût efficients. Promouvoir la santé, les droits de l'homme et la dignité des femmes et des filles, et garantir la responsabilité mutuelle dans la réponse au sida pour traduire les engagements en actions concrètes.

Le Secrétaire général invite toutes les parties prenantes à soutenir les recommandations figurant dans le rapport et de les utiliser pour réaliser six objectifs mondiaux: réduire la transmission sexuelle du VIH, même parmi les personnes les plus à risque (comme les jeunes et les hommes ayant des rapports sexuels avec des personnes du même sexe ou la prostitution) et à prévenir toutes les infections à VIH contractées à la suite de la prise de drogue par injection; éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant; réduire de 50% les décès dus à la tuberculose chez les porteurs du VIH; garantir les soins à 13 millions de personnes; réduire de 50% le nombre de pays qui ont des restrictions d'entrée, de séjour et de résidence à cause du VIH et garantir un accès égal à l'éducation pour les enfants devenus orphelins ou vulnérables à cause du SIDA.


En considérant l'échec du projet d'un Fonds international d'assistance contre le VIH, le rapport encourage chaque pays à donner la priorité au financement des programmes nationaux, même dans les pays à faible et moyen revenu qui ont la capacité de couvrir les coûts. Il est également souligné l'importance de la responsabilité partagée, afin d'assurer dans les années à venir, les ressources nécessaires pour la réponse au sida

 

 

 

 

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Commentaires
J
Les chiffres sont inquiétants, comme le constate l’Institut de veille sanitaire. Selon leurs études, plus de 6 700 nouvelles infections ont été remarquées en 2009, contre quelques 300 de moins en 2008. Il y a plus d'information à ce sujet ici: http://www.jetaide.com/actualites/sante-physique/le-depistage-du-sida-une-affaire-de-tous-86-15.htm<br /> Article très intéressant selon moi :)
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