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Le blog des séropositifs en colère
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6 mai 2011

Sindrome de Samos et barebacking, même pathologie?

sindrome_de_samo

Le syndrome de Samos est un trouble très étrange qui touche principalement les femmes, qui conduit celles qui en sont affectées à rechercher des rapports sexuels non protégés avec des personnes atteintes de maladies infectieuses ou sexuellement transmissibles très dangereuses comme le vih, l'hépatite ou la syphilis

Se tuer lentement avec le sindrome de Samos

D'où prend-il son mom?
L'île de Samos en mer Egée a été célèbre dans le passé parce qu'il y avait une colonie de lépreux assez connue. Dans cette île, contrairement à d'autres, il n'y avait aucune interdiction de contact entre les malades et les habitants de l'île, qui pouvaient ainsi entretenir des relations amoureuses et se marier avec les malades.

Il a été documenté l'épisode d'une jeune fille en parfaite santé qui épousa un lépreux, lequel ne se ménageait pas dans son désir d'être touchée par la maladie: la fille de son côté ne faisait rien pour éviter d'être infectée, étant plutôt attirée mentalement et physiquement par le fait que le partenaire soit atteint de la lèpre. L'Institut des maladies infectieusesde l'Université de Bologne s'est inspiré par cette île pour donner son nom à une telle inclination psychologique pathologique, après avoir étudié pendant des années des cas de femmes qui avaient des partenaires masculins malades du SIDA (et pas seulement) et avec lesquels elles avaient régulièrement des rapports sexuels non protégés.

Les causes
Ce syndrome appartient à la catégorie du comportement érotico-sexuel non-conformes, ou ces manières d'agir dans la sphère sexuelle et affective, qui montrent un grand désastre psychologique. En effet, ces comportements extrêmes cachent souvent de très graves problèmes psychologiques: la cause est probablement à chercher dans la relation du sujet avec sa mère, à très forte personnalité et généralement un manque d'affection. Pour cette raison, le sujet est amené à se donner de manière démesurée à son prochain pour compenser l'absence infantile et recevoir de l'amour à tout prix, offrant sa vie en échange.

Celles-ci sont des personnalités avec des tendances suicidaires et dépressives qui masquent socialement leur "auto-flagellation" par un acte d'héroïsme feint en sacrifiant leur existence pour ce qu'ils voudraient faire passer pour un acte d'amour.

Il peut arriver que le sentiment de base est sain, comme dans le cas d'un couple déjà marié dans lequel il ou elle a contracté une MST (maladies sexuellement transmissibles) ou le VIH, mais la proportion de personnes qui cherchent volontairement à se tuer est plus élevée.
Pour la personne malade, le fait de pouvoir infecter le partenaire lui donne un sentiment de puissance, même face à la maladie alors que chez celui ou celle qui se fait infecter fait déclencher un mécanisme pour lequel la maladie crée un lien tellement fort et intime avec l'autre que le VIH (ainsi que d'autres maladies) n'apparaît plus comme quelque chose à éviter, mais à posséder à tout prix.

Diagnostic et traitement
Comme toujours, il est essentiel d'établir un diagnostic correct du trouble qui se présente: pour ce faire, des tests élaborés dans le domaine relationnel et sexuel sont utiles.

En Italie, le plus célèbre test est le SESAMO (Sexrelation Evaluation Schedule Assessment MOnitoring), élaboré en 1996 et conçu pour analyser la sexualité totale du sujet, tant en ce qui concerne ses relations avec les autres qu'avec lui-même. Il est réservé aux médecins et aux psychologues inscrits auprès de leur association professionnelle, qui administrent le test lorsque sur ce point, la stabilité du sujet est mise en cause.

La seule critique qui a été faite à ce test psycho-diagnostic est la durée et le mode de compilation: il faut environ une heure pour le remplir et un logiciel spécifique, la version étendue n'existant que sous forme électronique. Pour résoudre ces inconvénients, il a été créé une version réduite, qui prévoit le format papier et qui le rend ainsi plus facile à compiler et à analyser, sans qu'il soit moins précis.

Le syndrome de Samos n'est pas simplement un désordre qui se limite à nuire à la personne qui en est affectée, mais contribue aussi en partie à répandre la contamination du VIH dans la population, déjà plutôt très touchée par ce problème.
Malheureusement, la recherche de l'amour des parents, sublimé avec l'amour avec des partenaires malades, se manifestant déjà à l'adolescence, l'intervention d'un professionnel ( un médecin, un psychologue) est nécessaire, dès les premiers signes du problème, de sorte que le conflit interne, qui met en danger la vie du sujet et ceux qui l'entourent soit résolu

 

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Commentaires
A
Il ya des seropisitifs traites a charges virales indetectable ,donc le risque de contamination est improuvable,improbable,non quantifiable ..la plupart des hommes qui cherchent volontairement des femmes seropositives le font pour pouvoir avoir du vrai sexe naturel sans culpabiliser. Et dans ces societes ou on veu banir le risque.cest un moyen de se faire de l adrenaline.. sans compter la reconnaissance de la femme... ca peu pimenter la relation,si il ya controle de la C.V sous la limite,donc depistage...dzns ces condition,le barebacking ca fera au contraire baisser la contamination de la population....et peu rompre l isolement des seropositives...si elles deviennent les seules "bon coups" elle se valorisent pour un risque imaginaire a ce niveau. Je parle pour les gens traités
P
les barbakers seraient donc des détraqués psychologiques à soigner et non pas des "libres baiseurs sans capote"?
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