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Le blog des séropositifs en colère
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23 novembre 2011

Hépatite C: Autres études présentées au Congrès AASLD ( 1/2 )

AASLD

Un médicament expérimental avec un mécanisme d'action innovant développé par Novartis pour le traitement de l'hépatite C, l'Alisporivir, permet l'élimination du virus dans les 6 premières semaines de traitement chez environ la moitié des patients infectés par le VHC de génotype 2 et 3 . Ce sont les résultats d'une étude de phase II présentée lors du congrès de l'Association américaine pour l'étude des maladies du foie (AASLD) à San Francisco.

L'Alisporivir est un dérivé de la cyclosporine A, sans activité immunosuppressive et est un autre médicament d'une nouvelle classe, les inhibiteurs de la cyclophiline, une protéine humaine co-opté par le virus de l'hépatite pour l'aider à se répliquer. A la différence des autres anti-hépatite C en développement, qui frappent directement le virus, l' Alisporivir agit donc de façon indirecte, en ciblant une protéine de l'hôte exploitée par le virus pour se multiplier.
Aussi connu sous l'abréviation DEB025, le médicament semble être le premier traitement oral qui ne nécessite pas l'ajout d'interféron pour le traitement des patients infectés par le VHC de génotype 2 et 3.

L'étude, d'une durée de 12 semaines, a concerné 334 patients infectés par le VHC 2 ou 3 randomisés pour recevoir un des cinq traitements différents: 1000 mg d' Alisporivir / jour en monothérapie ( groupe ALV1000 ) (n = 82), 600 mg / jour d'Alisporivir + ribavirine ( groupe ALV600R) (n = 84), 800 mg / jour d' alisporivir + ribavirine alisporivir (ALV800R) (n = 94), 600 mg / jour d'Alisporivir + interféron pégylé (ALV + P) (n = 39) ou interféron pégylé et ribavirine (P / R) (n = 35).

Durant la première semaine, tous les patients assignés au nouveau médicament ont reçu 600 mg d' Alisporivir deux fois par jour. Parmi ces derniers, ceux qui ont reçu le médicament sans l'ajout d'interféron et qui avaient atteint une charge virale indétectable après 4 semaines (ARN-VHC <25IU/ml) ont continué avec la thérapie initiale. Les participants qui n'avaient pas atteint une charge virale indétectable après 4 semaines ont poursuivi le traitement avec l' Alisporivir, la ribavirine et l'interféron de la semaine 6 à la semaine 24.

Dans les 4 premières semaines, les patients qui avaient reçu l'Alisporivir sans l'interféron ont montré une réduction de 3 logs de l'ARN du VHC. Une réponse virologique précoce a été atteinte par 28%, 37% et 42% des patients assignés respectivement aux groupes ALV1000, ALV600R ALV800R. Dans ces groupes, cette réponse a été maintenue pendant 12 semaines avec une incidence minime de la réactivation virale.

De la semaine 4 à la 6, le pourcentage de patients avec charge virale indétectable traités avec l'Alisporivir sans l'ajout d'interféron a augmenté à 32%, 49% et 46% respectivement pour les groupes ALV1000, ALV600R et ALV800R.
Le pourcentage de patients ayant atteint une charge virale indétectable était supérieur dans le groupe assigné à l'Alisporivir + ribavirine comparativement à la monothérapie, et a atteint 71% des patients qui montraient une charge virale inférieure à la ligne de base (800 000 UI / ml).

97% des patients traités avec l'Alisporivir qui avaient obtenu une charge virale indétectable après 6 semaines de traitement et qui ont poursuivi le traitement sans interféron, ont maintenu le contrôle de la charge virale après 12 semaines.

Les patients traités avec l'Alisporivir qui n'avaient pas obtenu l'élimination du virus après 4 semaines et qui avait continué la thérapie avec l'Alisporivir, la ribavirine et l'interféron, ont montré une réduction rapide de la charge virale et plus de 90% ont montré une charge virale indétectable à 12 semaines.
Les participants qui avaient reçu l'Alisporivir ont présenté moins d'effets indésirables et une incidence mineure de syndromes grippaux que ceux ayant reçu l'interféron.

La fatigue, l'hémicrânie et la pyrexie ont été signalés par 13%, 12% et 3% respectivement des patients assignés au groupe sans l'interféron chez 27%, 27% et 23% de ceux qui avaient aussi reçu de l'interféron.

Une augmentation transitoire des niveaux de bilirubine (> 5 fois par rapport à la valeur normale) a été observée chez 5 (2%) des patients traités avec l'Alisporivir. Les niveaux d'alanine transaminases sont restés normaux. L'anémie de degré1 et 2 a été rapportée par 19% à 27% des sujets traités avec l'Alisporivir, mais a été retenue associée à l'utilisation de la ribavirine. Il n'y a pas eu des cas d'anémie de degré 3 et 4. 17% des patients traités avec l'interféron et la ribavirine a également présenté une neutropénie.

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