BRÈVES FEMMES

ICTUS: LES AGRUMES AIDENT À LE PRÉVENIR

New York, le 24 février 2012 - Les femmes qui mangent régulièrement des agrumes comme les oranges et les pamplemousses ont un moindre risque d'accident vasculaire cérébral. C'est ce qui ressort d'une étude publiée sur Stroke: Journal of the American Heart Association. Une équipe de Norwich Medical School - University of East Anglia a examiné pendant 14 ans, une population de 69 622 femmes, qui ont ponctuellement répondu à des questionnaires sur leurs habitudes alimentaires. L'objectif était d'étudier les effets sur la santé des flavonoïdes, une classe de composés présents dans les fruits, les légumes, le chocolat et le vin rouge.

Alors que la consommation globale de flavonoïdes présents dans tous les principaux aliments du régime alimentaire typique des États-Unis n'a pas montré un grand bénéfice dans la prévention des accidents vasculaires cérébraux, la consommation spécifique d'oranges et de pamplemousses et de leurs dérivés a montré un plutôt avantage, ce qui implique une diminution du risque de 19%. " Les études ont démontré que les fruits et légumes, notamment les aliments qui contiennent de la vitamine C, déterminent une diminution du risque d'accident vasculaire cérébral", a déclaré Aedin Cassidy, auteur principal de l'étude.

" Il est bien connu que les flavonoïdes favorisent le fonctionnement des vaisseaux sanguins et ont un effet anti-inflammatoire", a poursuivi le chercheur américain. Les chercheurs ont donc exhorté les femmes qui subissent contrôlées à consommer des pamplemousses et des oranges, plutôt que des jus de fruits dérivés, afin d'éviter la forte teneur en sucre contenue dans les additifs des boissons. Des recherches antérieures ont également suggéré que les flavonoïdes présents dans les agrumes peuvent aider à prévenir l'augmentation de poids et le syndrome métabolique responsable de diabète de type 2, ainsi qu'une plus grande exposition au risque de maladies cardiaques.

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MÉNOPAUSE: LA MOLÉCULE QUI PROTÈGE LES ARTÈRES

New York, le 15 février 2012 - Les femmes, pendant la ménopause, sont sujettes à un durcissement des artères pour lequel n'a pas été identifiée à ce jour aucune stratégie thérapeutique. Une équipe de chercheurs américains a maintenant découvert un cofacteur, qui synthéthise une substance spécifique chimique en mesure d'améliorer notablement la fonction vasculaire.

Kerrie Moreau, Professeur de gériatrie à l'École de médecine de l''Université du Colorado, a découvert que la BH4 ou tétrahydrobioptérine joue un rôle clé dans la santé artérielle des femmes. " Le durcissement des artères - indique Moreau - peut causer l'hypertension, un épaississement du ventricule gauche, un risque accru d'accident vasculaire cérébral, de maladies cardiaques et de démence. " S'il n'y a pas assez de BH4 - a-t-il ajouté - la fonction enzymatique ne fonctionne pas correctement et moins d'acide nitrique est produit. Ce qui conduit à une augmentation de la formation de radicaux libres, qui à leur tour provoquent un stress oxydatif qui peut réduire la quantité de l'oxyde nitrique, créant ainsi un cercle vicieux."

Moreau a administré la molécule BH4 aux patientes oestrogèno-déficientes, et constaté une augmentation de la dilatation des artères et une réduction de leur rigidité. "La ménopause est comme un processus de vieillissement accéléré ", a déclaré Moreau. "Lorsque les femmes sont affectées par la ménopause, on note un rapide déclin en matière de santé des artères, mais maintenant - conclut le chercheur américain - grâce à la découverte du rôle joué par la BH4 dans ce processus, le déclin de la santé des artères n'est plus inévitable."