VIH: Premier centre de recherche en Algérie

Le 11 mai 2012

L'Algérie participera au Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida (ONUSIDA) pour la construction du premier centre de recherche dans le Moyen-Orient et Afrique du Nord dédié au virus (MENA). Le centre, qui devrait être opérationnel d'ici à 2013, sera "accueilli dans la ville de Tamanrasset dans le sud de l'Algérie où se réuniront des chercheurs d'Afrique, d'Europe et des Etats-Unis pour travailler ensemble sur le traitement et la prévention du VIH et du sida.

"Le travail du centre sera essentiel pour la lutte contre la maladie dans cette région du monde", a déclaré Adel Zeddam, coordonnateur de l'ONUSIDA en Algérie. Lors du lancement du projet a eu lieu le mois dernier à Alger, Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé de l'Algérie, a déclaré que "le centre essayera d'attirer les meilleurs chercheurs qui travaillent sur la prévention et le traitement de la maladie et se concentrera sur l'échange d'information et sur la promotion des activités collaboratives entre les experts. " Le Gouvernement algérien s'est engagé à financer l'ensemble du projet, à l'exception des salaires des chercheurs, dont sera responsable l'ONUSIDA.

Tamanrasset a été choisie parce qu'elle est située près de la frontière sud de l'Algérie, à travers laquelle passent 48 nationalités africaines différentes d'immigrés qui aspirent à rejoindre l'Europe.

Selon AnisS l’association de lutte contre les IST/sida, 19 000 cas de vih sont officiellement recensés dans le pays dont 12 000 femmes sur une population d'environ 37 millions d'habitants ( 2011 ).

Ce chiffre alarmant a été révélé à l’occasion de la célébration du premier anniversaire du lancement de la campagne nationale Himeya de protection des femmes et des enfants du sida en Algérie. Un événement coïncidant avec la Journée internationale de lutte contre les formes de violence à l’égard des femmes.