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Le blog des séropositifs en colère
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3 juillet 2012

« Ma vie détruite par un père gay »

07/01/2012 - Le livre d'une victime présumée d'une vie familiale homosexuelle.

Dawn Stefanowicz

out from under1

Depuis sa tendre enfance, puis comme adolescente et jeune femme, Dawn Stefanowicz a vécu le traumatisme d'une famille composée d'un père gay, avec son entourage de partenaires sexuels frénétiquement rénouvelés, et d'une mère dépressive et complice: elle réagit avec un détachement d'elle même et de la vie qui lui semble le seul moyen de survie. Jusqu'à ce que la vraie libération a lieu avec la découverte, dans la foi, de la valeur de la personne et de la capacité d'aimer, même son père.

En racontant non seulement les faits chronologiques de son expérience, mais aussi les conflits émotionnels qu'elle a dû vivre et les batailles qu'elle a remportées pour devenir la femme qu'elle est aujourd'hui, épouse et mère heureuse, l'auteur propose une enquête unique dans le "nouveau monde" de la parentalité des personnes homosexuelles. "Un vécu", écrit le psychiatre Gérard van den Aardweg dans la préface, « que j'ai moi-même, pourtant malheureusement, pu rencontrer dans mes nombreuses années d'activité professionnelle et qui me conduit à mettre en garde contre une nouvelle forme d'abus sur des enfants mineurs, légalisée et promue par les États qui ont adopté une idéologie totalement fausse, pour laquelle chaque type de vécu et chaque forme du " vivre ensemble " sont considérés comme licites et équivalentes.


Dawn Stefanowicz l'a expérimenté à ses dépens, et maintenant elle le révéle dans un livre, Out from under. Ma vie avec un père gay.

"Les horreurs de mon éducation": qui ont entravé sa croissance et les conflits émotionnels qu'elle a dû vivre. " Depuis toute petite j'ai vraiment eu du mal à gérer tous les conflits et la confusion générés par les expériences sexuelles explicites causées par mon environnement familial. " Elle a dû se battre pour devenir la femme qu'elle est aujourd'hui, une heureuse épouse et mère, et si maintenant elle a élevé "le mariage au rang de la procréation ce n'est pas un signe de cécité ou d'hypocrisie, ou encore le fruit d'un sentiment de culpabilité, c'est plutôt un signe de sa conviction que ce soit une meilleure façon de vivre".

Ce qu'on appelle les traumatismes:
Ils sont les «amis» du père, qui parfois disparaissent, parfois se suicident ou meurent du sida, tandis que la mère, malade, est incapable de faire face à la situation et la subit passivement. " Papa était un fervent partisan du droit à l'expression sexuelle, et avait aussi posé pour des magazines pornographiques. Un jour, papa et son fiancé du moment, m'ont emmenée dans un quartier du centre-ville dans un magasin pour voir des sous-vêtements masculins où j'ai été traumatisée par quelques unes des reproductions réalistes de mannequins anatomiquement parfaits et des poses frontales des affiches de nus. Papa m'emmenait avec lui dans les lieux de rencontre de toutes les sous-cultures diverses gay: les parcs et les quartiers, les clubs et les plages. Il aimait l'atmosphère cosmopolite qui l'entourait lui et de ses amis et il voulait le partager avec moi ".

 
 
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Commentaires
P
Peut-on se procurer ce livre en France?
C
Celle là elle risque pas d'être reçue chez Ruquier pour présenter son bouquin!
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