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Le blog des séropositifs en colère
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18 juillet 2012

VIH: le Dolutegravir, supérieur à l'Atripla chez des patients naïfs

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le 16 juillet 2012

Les premiers résultats de l'analyse des données de l'étude de phase III SINGLE (ING114467) sur l'utilisation de l'inhibiteur de l'intégrase Dolutegravir chez les patients séropositifs naïfs de traitements antirétroviraux, démontrent la supériorité du régime thérapeutique à base de Dolutegravir par rapport à l'administration unique d'Atripla.

L'annonce a été faite par la société japonaise Shionogi et ViiV Healthcare (une société spécialisée dans le VIH créée en novembre 2009 par GlaxoSmithKline et Pfizer), dans un communiqué qui précise que, à 48 semaines, 88% des participants à l'étude traités avec le régime basé sur le Dolutegravir avait obtenu une suppression virale (<50 copies / ml) comparativement aux 81% des patients dans le bras comparateur auxquels avait été administré l'Atripla, la différence de l'évaluation primaire est résultée statistiquement significative, p = 0,003.

Les différences en termes d'efficacité, précise le communiqué, sont principalement dues à un taux plus élevé d'interruptions pour les événements indésirables observés dans le groupe traité par Atripla. Dans l'ensemble, 2% des sujets traités avec le régime à base de Dolutegravir a interrompu l'étude pour effets indésirables, comparativement à 10% des sujets recevant l' Atripla.
Les événements indésirables les plus fréquents liés à l'utilisation des médicaments ont été,dans le groupe traité avec l'Atripla, à charge du système nerveux central (rapportés dans 41% des cas, comparativement à 15% de ceux traités avec un régime à base de dolutegravir), tandis que dans groupe traité avec le régime à base de dolutegravir, à charge du système gastro-intestinal ( rapportés dans 22% des cas traités avec le régime Dolutegravir et 22% dans le groupe traité avec Atripla).

Le Dolutegravir
Le S/GSK1349572 (Dolutegravir) est un inhibiteur de l'intégrase expérimental, actuellement en voie de développement par le consortium ViiV Healthcare et Shionogi, pour le traitement du VIH. Il est actuellement le seul inhibiteur de l'intégrase qui puisse être administré sans booster, une fois par jour, et qui est dans une étude clinique de phase III.

Les inhibiteurs de l'intégrase bloquent la réplication du VIH en empêchant l'intégration de l'ADN viral dans le matériel génétique des cellules immunitaires humaines ( cellules T ). Cette étape est essentielle dans le cycle de réplication du VIH et est également responsable de l'instauration de l'infection chronique du virus. Étant donné le stade de développement de cette thérapie expérimentale, le cadre complet sur l'efficacité et la sécurité du Dolutegravir n'a pas encore été déterminé de façon conclusive.

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