Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog des séropositifs en colère
Archives
26 juillet 2012

VIH: Une étude made in Italy

ITALY CAR8CS7V


le 24 juillet 2012

Le virus est en mesure de se cacher des médicaments, pour ensuite réapparaître. Une nouvelle façon agissant sur une enzyme spécifique pour contourner le problème a été identifié par des chercheurs de l'hôpital San Raffaele de Milan, avec des retombées importantes pour la thérapie génique

La découverte qui arrive d'un groupe de recherche italien représente une nouvelle stratégie pour combattre les infections virales et en particulier le VIH.

Le virus qui cause le sida peut être en mesure de se cacher dans notre ADN et quand les cellules infectées s'en aperçoivent elle se "désactivent", mais continuent à couver en elles la maladie: il se cache des médicaments, mais peut resurgir à tout moment. Un moyen pour contourner le problème vient d'être identifié par des chercheurs de l'Hôpital et l'Université Vita-Salute San Raffaele de Milan, avec une étude publiée dans la revue scientifique Pnas, présentée ces jours-ci à la Conférence internationale sur le sida.

Certains virus, comme le vih (mais aussi ceux qui sont utilisés en laboratoire pour la thérapie génique) parviennent à se reproduire en "injectant" leur propre ADN dans celui de la cellule qu'ils infectent; pour se défendre, les cellules ont un mécanisme de désactivation utile dans le contenir de l'infection: mais le problème est que, en " s'éteignant", dissimulent en fait le virus aux traitements, et la maladie reste latente.

L'étude de San Raffaele - menée en collaboration avec Antonello Mai, de l'Université Sapienza de Rome - expliquent les auteurs de la découverte -, a permis de " tracer une stratégie possible pour affronter ce grave problème": les chercheurs ont découvert qu'en désactivant une enzyme particulière ( HDAC4) les virus quela cellule avait bloqué se "rallument". Et comme il y a déjà des médicaments capables de bloquer cette enzyme,
" ceux-ci pourraient être ultérieurement développés pour les protocoles expérimentaux visant à soigner ou à éradiquer le VIH, en les utilisant en combinaison avec les traitements antiviraux.

"Le traitement actuel contre le VIH - explique Guido Poli, responsable de l'Unité d' immunopathogénèse du sida - est assez efficace dans le contrôle et l'arrêt de la propagation du virus activé, mais ne parvient pas à reconnaître et à éliminer les cellules infectées dans lesquelles le virus est temporairement désactivé. Donc il n'est pas possible d'arriver à une guérison véritable, parce que le virus latent peut toujours se réactiver suite à une suspension du traitement, comme cela se produit chez la plupart des patients. "

Cette découverte, conclue Maria Vittoria Schiaffino, généticienne et biologiste cellulaire, "a une retombée importante également pour la thérapie génique, car l'utilisation de médicaments qui inhibent l'enzyme pourrait éviter que les cellules éteignent les vecteurs viraux utilisés à des fins curatives, les rendant ainsi plus efficace dans le long terme".

Publicité
Commentaires
Le blog des séropositifs en colère
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
Publicité