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Le blog des séropositifs en colère
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6 septembre 2012

VIH: Il endormait les patients et leur injectait du sang infecté

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le 1er septembre 2012

Un guérisseur dans le collimateur de la justice de Berne, mais il nie toute accusation.

L'enquête ouverte il y a sept ans dans le canton de Berne contre un prétendu « guérisseur » soupçonné d'avoir délibérément infecté par le virus du sida plusieurs personnes entre 2001 et 2005 arrive enfin à son terme. Le suspect a été inculpé pour 16 cas, sous accusation de blessures multiples graves et de propagation de la maladie chez l'homme, a indiqué aujourd'hui le parquet de la région de Berne-Mittelland. La date du procès n'a pas encore été fixée.

L'affaire avait été révélée par le « SonntagsBlick » le 6 juin 2010 et immédiatement confirmée par l' Inselspital, l'hôpital universitaire de Berne, qui avait parlé de 18 personnes infectées par le VIH, probablement au cours de séances d'acupuncture.

Le procureur pense avoir collecté suffisamment de preuves dans 16 cas, alors que dans quatre autres il a clos la procédure, après n'avoir pas été en mesure de trouver des contacts à risque entre les personnes impliquées et l'accusé. Un deuxième cas a également été archivé contre déposé un deuxième suspect contre qui une enquête préliminaire avait été ouverte en 2010, son implication dans des actes délictueux n'ayant pas pu être démontrée.

Selon l'acte d'accusation, l'homme - qui n'est pas séropositif - s'était procuré du sang auprès d'une ou plusieurs personnes séropositives pour ensuite infecter ses victimes, qui fréquentaient en majorité son école de musique, gérée sans autorisation ainsi qu'un cabinet d'acupuncture. Le «guérisseur» leur demandait, sous divers prétextes, de les soumettre à l'acupuncture et les piquait avec un objet inconnu - une seringue? une simple aiguille? les victimes n'ont pas été en mesure de le dire - sans les avertir, profitant dans certains cas, d'un état d'inconscience provoquée par des boissons droguées. L'accusé a nié tout avec véhémence.

Interpellé par l'ATS, le porte-parole du Procureur Christoph Scheurer a dit que le ministère public ne peut pas fournir des informations sur l'état de santé actuel des victimes. Même le motif du « guérisseur » reste obscur. L'homme est actuellement en liberté.

Les premiers soupçons contre lui remontent en 2004, quand un patient pendant une consultation à l'Inselspital a retracé l'origine de son infection par le vih suite à in traitement par acupuncture effectué par le « guérisseur ». Peu de temps après deux autres personnes ont raconté une histoire similaire, de sorte que l'hôpital a commencé à enquêter systématiquement sur d'autres cas pas très clairs.

Selon le Procureur l'enquête ouverte en 2005 a pu être conclue seulement aujourd'hui pour diverses raisons, notamment parce que les noms des personnes infectées qui avaient eu des contacts avec l'accusé ont émergé seulement au fil des ans. Dans la liste des cas suspects transmis par l'Inselspital aux enquêteurs les noms des patients avaient été omis, pour des raisons de "protection des renseignements personnels". Les enquêtes sur les circonstances de l'infection n' ont pu commencer que lorsque les personnes concernées ont été identifiées. Il a fallu également déterminer en détail la façon dont l'infection a eu lieu.

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