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Le blog des séropositifs en colère
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2 janvier 2013

Nouvelles hypothèses sur les origines du VIH

2 janvier 2013

chimpanzés

Il est dit que le vih ait pour origine les chimpanzés d'Afrique Occidentale infectés par le virus de l'immunodéficience simienne (SIV). De là, selon l'opinion commune, il aurait été transmis à l'être humain à un moment donné entre 1884 et 1924. Le reste appartient à l'histoire.
Alfred Roca, un généticien de l'Université de l'Illinois suspecte, cependant, que le rétrovirus puisse avoir été transmis du singe à l'homme beaucoup plus tôt que l'on le croit et beaucoup plus souvent.

Dans une étude récemment publiée dans BMC Evolutionary Biology, Roca et ses collègues ont comparé le patrimoine génétique de la population de Blaka avec celle de quatre autres populations africaines. Les Blaka vivent dans la même zone et sont en contact étroit avec la population de chimpanzés qui sont soupçonnés d'être à l'origine de l'infection humaine. Les quatre autres populations humaines ont pourtant été choisies très loin de cette zone.

Le raisonnement de Roca est le suivant: si le virus est passé à plusieurs reprises des singes à l'homme, il pourrait avoir favorisé la sélection des variantes génétiques "protectives" dans la population infectée. Roca a donc recherché des signes génétiques de sélection dans les positions des 26 mutations qui ont été identifiées dans la littérature comme des formes de résistance au vih, dans les cinq populations. Parmi ces 26 mutations, les scientifiques en ont découvert huit avec des signes de sélection, sept desquelles provenaient des échantillons Blaka.

Cela, selon Roca pourrait indiquer que le passage du virus a pu se produire de façon répétitive et bien avant les dates présumées et dans les périodes où n'existaient pas les vaccins et d'autres traitements pour les infections courantes telles que la poliomyélite, la rougeole, etc... les individus immunodéprimés atteints par le sida seraient morts très rapidement, ce qui aurait empêché la propagation de la maladie.

Et Roca souligne que les données doivent être examinées avec précaution, il n'est pas possible, en effet, d'éviter les « faux positifs »: la présence des signes génétiques de sélection génétique, en fait, n'est pas une garantie que cette sélection y soit été, mais c'est seulement un " indice fort ". Roca est optimiste, et pense que ce qui a été observé dans cette phase pourrait ouvrir une nouveau filon d'études dans ce domaine.

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Commentaires
L
Disons aussi que Roca est payé pour conforter la thèse de l'origine simiesque!!!<br /> <br /> <br /> <br /> Vu que les mutations de résistances au vih ont plutôt été fort retrouvées dans les populations caucasiennes, laissez le signe tranquille.......et cherchez du côté de la modification génetique du chromosome 6 (qui gère les HLA et conditionne le système immunitaire) !!!!!
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