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Le blog des séropositifs en colère
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26 février 2013

Le vih et le vieillissement prématuré (1/2)

couple

le 25 février 2013- Selon une recherche menée aux États-Unis et publiée en ligne, les personnes d'âge moyen, vivant avec le VIH manifestent des signes de dysfonctionnements physiques comme la masse musculaire, la diminution de la densité osseuse et des changements hormonaux.

Ces symptômes sont semblables aux facteurs associés à la fragilité chez les patients beaucoup plus âgés dans la population générale séronégative. Les chercheurs soulignent l'importance d'améliorer la masse musculaire et osseuse et de potentialiser certains niveaux de certaines hormones chez les personnes avec des fonctionnalités physiques réduites.

Grâce à la thérapie antirétrovirale, le pronostic de nombreuses personnes vivant avec le VIH est devenu excellent. Néanmoins, il y a beaucoup d'évidences que les personnes positives au vih manifestent un vieillissement prématuré ou accéléré, et sont plus vulnérables à un âge relativement bas, à certaines maladies de la vieillesse.

Dans la population générale, le vieillissement s'accompagne d'une diminution de la masse musculaire, d'une accumulation de graisse viscérale et sous-cutanée, la perte de force et de résistance et une faible densité osseuse ou ostéoporose. Même les différents changements hormonaux ont un rôle dans le processus de vieillissement, y compris une faible production de l'hormone du facteur de croissance IGF (insulin-like growth factor) et de la protéine de transport 3 (IGFBP 3).

Des chercheurs de l'hôpital universitaire du Colorado, ont cherché à évaluer les relations entre ces symptômes classiques du vieillissement et de la capacité fonctionnelle des personnes d'âge moyen affectées par le vih.

L'étude a porté sur des personnes âgées entre 45 et 66 ans, toutes sous traitement antirétroviral et avec une charge virale inférieure à 200 copies / ml.

Un large éventail de tests ont été utilisés pour évaluer la fonctionnalité physique des participants à l'étude. Les chercheurs ont évalué 33 personnes avec une fonctionnalité physique faible, 48 patients avec des fonctionnalités élevées comme patients témoins du même âge et une même durée de l'infection par le vih.

Les participants avaient un âge moyen de 53 ans, une numération cellulaire moyenne de CD4 de 600 et 96% avaient une charge virale inférieure à 50 copies.

Dans tous les cas, il y avait des différences significatives entre les participants avec la fonctionnalité physique basse et ceux avec de meilleures performances.

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