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Le blog des séropositifs en colère
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11 mars 2013

Prospective de traitement pour les contrôleurs du VIH ( HIV controllers )

11 mars 2013

 

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La mise sous multithérapie des contrôleurs du VIH ( HIV controllers ) - qui normalement n'ont pas besoin de thérapie - semble avoir réduit les marqueurs de l'inflammation chronique, a déclaré une chercheuse à la CROI.

Dans une petite étude de cohorte, le traitement a provoqué une diminution des marqueurs de l'activation des lymphocytes T à la fois dans le sang et dans les tissus lymphoïdes de l'intestin (GALT, gut-associated lymphoid tissue), avec des valeurs significatives: p <0,05 à P = 0,005 selon le type de test - ainsi l'ont déclaré Hiroyu Hatano de l'Université de Californie à San Francisco et ses collègues.

Les chercheurs ont également constaté des diminutions significatives dans les niveaux déjà faibles de l'ARN du VIH dans le plasma.

Il n'y avait, cependant pas eu des changements significatifs dans le nombre de cellules du système immunitaire, les lymphocytes T CD4 +, a déclaré Hatano aux journalistes lors d'une conférence de presse à la CROI.

L'étude a été inspirée - a dit Hatano - de l'observation qui, même si les controllers ont des niveaux de VIH dans le corps stablement faibles et en général ne sont pas traités avec les médicaments, montrent cependant, soit des signaux à la fois l'activation du système immunitaire, soit une augmentation l'athérosclérose.

Les 16 patients de l'étude avaient des niveaux médians d'ARN du VIH dans le plasma de 77 copies / mL, malgré une durée moyenne de l'infection de 10 ans. Ils avaient aussi un système immunitaire fort, avec une médiane de 615 CD4/mm3.

3 médicaments leur ont été administrés pendant 24 semaines, a indiqué Hatano - le raltégravir (Isentress) et la combinaison en un seul comprimé de tenofovir et d'emtricitabine (Truvada). Les chercheurs ont mesuré l'ARN du VIH dans le plasma, soit associé aux cellules, l'ADN proviral, soit dans le sang, soit dans le GALT et les marqueurs de l'activation immunitaire.
Après 24 semaines de traitement, ils ont constaté:

• Malgré les faibles niveaux initiaux, une diminution significative de l'ARN du VIH dans le plasma (P <0,001);
• une tendance à la baisse de l'ARN associé aux cellules et de l'ADN proviral dans le GALT;
• aucun changement dans le nombre des CD4.

Hatano a déclaré à MedPage Today que la thérapie a été bien tolérée, sans aucun effet indésirable, mais - elle a ajouté - " Nous reconnaissons absolument que le suivi était court"

La transposition de cette découverte à la pratique clinique sera probablement limitée, notamment parce que - par définition - les controllers n'ont pas besoin de thérapie antirétrovirale, a commenté Scott Hammer, de la Columbia University, à New York, le co-président du congrès.

Dans tous les cas, il n'est pas clair si le traitement se traduirait par un bénéfice clinique, a délaré Hammer dans MedPage Today, et "pour démontrer qu'il y a un bénéfice clinique, une vaste étude sur plusieurs années est nécessaire et nous avons d'autres moyens pour prévenir l'athérosclérose ".
Hammer a noté qu'il est raisonnable de mettre le controllers sous des puissants antirétroviraux dans le cadre d'un essai clinique, dans lequel les risques et les bénéfices sont connus, sinon, a-t-il dit, la seule circonstance dans laquelle il le ferait serait celle où une femme controller serait enceinte. Et même dans ce cas, il y aurait la préoccupation que les médicaments puissent "perturber l'équilibre délicat entre le système immunitaire et la virémie".

La plupart des patients a décidé de poursuivre le traitement, donc il sera possible d'avoir un suivi plus long, a indiqué Hatano.

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Commentaires
L
Allez hop, tout le monde sous trithérapie. Y a pas de raison qu'on mette pour des motifs de prévention les personnes séronégatives sous traitement et pas les séropos qui controllent le virus
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