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Le blog des séropositifs en colère
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5 juin 2013

Suisse: les cas de vih en hausse de 15%

suisse vih

28 mai 2013- Après trois ans de baisse, une augmentation de 15% des cas de VIH a été constatés en Suisse. La présence du virus du sida a été détectée dans 645 diagnostics en 2012 contre 562 en 2011.

Une augmentation similaire a également été constatée pour d'autres maladies sexuellement transmissibles comme la syphilis, la chlamydia et la gonorrhée et concerne principalement les hommes homosexuels. Parmi les cas de VIH signalés l'année dernière sont impliqués 478 hommes (13%), comparativement à 156 femmes, même si, pour les femmes, l'augmentation est plus prononcée et se situe à 17%.

L'Office fédéral de la santé a indiqué ne pas connaître pour le moment les raisons du revirement et a confié l'analyse des données à la Commission pour la santé sexuelle.

Source de l'infection
Chez les homosexuels, 13% ont indiqué avoir un partenaire fixe comme source de l'infection, tandis que 40% parlent de partenaires occasionnels, 22% invoquent des partenaires anonymes et le reste n'a donné aucune indication.

Des chiffres légèrement différents chez les hétérosexuels où 27% indiquent un partenaire stable comme source d'infection comparativement à 22% qui indiquent un(e) partenaire occasionnel(le) et environ 12% de partenaires anonymes.

L'infection due à l'utilisation de drogues injectables a plutôt augmenté, passant de 25 incidents en 2011 à 31 l'année dernière.

Statistiques et autres maladies
Au niveau national, en 2012, on peut parler de 8,1 infections par le VIH pour 100.000 habitants, contre 7,1 enregistrées en 2011.

En 2012, L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a également enregistré 543 cas de syphilis. Après que l'obligation de déclarer cette maladie a été réintroduite en 2006, le taux moyen d'augmentation a été de 16% par an. L'année dernière, ont également été confirmés 1517 cas de gonorrhée ( +12% ) et 8038 cas de chlamydia ( +11% ).

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Commentaires
J
Information à suivre de très près.<br /> <br /> La reprise des risques est une évidence mondiale inéluctable et la Suisse a pris les devant en révélant l'intransmissibilité du VIh chez les personnes bien soignées, ( contrairement à tout ce qui avait été artificiellement dit ). <br /> <br /> La fin de l'épidémie passe , c'est mathématique, par le dépistage de tous les séropositifs pour qu'il n'y ait plus de séropositifs qui s'ignorent ( les seuls contaminants ou influents dans la dynamique de l'épidémie ).<br /> <br /> <br /> <br /> DONC, il y a 2 scénarios :<br /> <br /> les chiffres Suisses sont une excellente nouvelle si l'augmentation de 15% des diagnostiques provient d'une amélioration sensible du dépistage.<br /> <br /> OU<br /> <br /> ces chiffres sont mauvais s'ils résultent d'une augmentation des contaminations réelles.<br /> <br /> <br /> <br /> l'information donnée ne permet absolument pas de savoir dans quel cas de figure on est, on n'y distingue pas les nouveaux cas diagnostiqués en 2012 et les contaminations estimées en 2012 ( or toute la question est là ! ).<br /> <br /> <br /> <br /> S'il est vrai que la Suisse a fait une excellente communication sur l'intransmissibilité du VIH grace aux traitements, il reste à savoir si cette communication aura été suffisante et non parasitée par les dénigrements, enfin, il faut savoir si le passé de la prévention qui a inspiré la terreur à l'encontre du séropositif, n'est pas encore trop prévalente pour inciter les sérointerrogatifs à se faire dépister.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> la question du dépistage obligatoire se pose plus que jamais, s'il s'avère que les pratiques à risque, contre lesquelles on ne peut strictement rien, remontent régulièrement, et tout indiqiue que c'est le cas.<br /> <br /> <br /> <br /> remarteler le discours sur le préservatif n'aura pas plus d'effet demain qu'hier , donc......
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