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Le blog des séropositifs en colère
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10 juin 2013

VIH: Risque de perte auditive chez les 18-35 ans

earcloseup

Introduction
01 mars 2013- Toute perte auditive est défi nie comme hypoacousie. Cela peut dériver des altérations mécaniques et donc de la transmission du son ( hypoacousie de transmission), ou d'une pathologie de la cochlée (composante esentiellement osseuse de l'oreille interne), du nerf ou cérébrale et est définie hypoacousie neurosensorielle.

Ce que l'on en sait
Des recherches antérieures avaient montré qu'entre 29% et 44% des personnes vivant avec le VIH accusent des problèmes chroniques de perte de l'ouïe de divers types, principalement neurosensoriels ou d'un autre type. Le lien entre le vih et la perte auditive n'est pas déterminée: en excluant les cas de néoplasie du système nerveux central, restent à l'étude de la toxicité possible de certains médicaments ou de l'effet du virus lui-même sur le système nerveux central ou sur le nerf acoustique périphérique, ou encore une infection spécifique. Généralement, on rencontre une perte de la perception des hautes fréquences indiquant ainsi la nécessité d'approfondir les études sur les dommages possibles causés par le VIH.

Les résultats
La perte soudaine de l'ouïe, par définition, diffère de la perte chronique: dans cette étude on suggère que les mécanismes peuvent être les mêmes que ceux de la perte chronique.
Il s'agit, également, la première étude de cohorte rapportée dans la littérature (données obtenues à partir de la Taiwan National Health Insurance Research Database) Les chercheurs ont analysé rétrospectivement des données sur la perte soudaine de l'audition neurosensorielle (perte d'au moins 30 décibels) chez 8760 personnes positives au vih et 43.800 personnes négatives au VIH. Les analyses ont été effectuées par âge et par sexe.

Il a été constaté que le risque estimé est significatif chez les personnes vivant avec le VIH, plus du double (2,17) par rapport à la population non-VIH, en particulier dans la tranche d'âge entre 18 et 35 ans. En outre, cette différence est significative seulement pour les hommes.
Cette étude montre une accélération par virus de l'âge biologique des personnes, argument souvent utilisé dans la littérature, mais ne montre pas quelles en sont les causes exactes.

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