VIH: PRÉCARITÉ - SOLIDARITÉ - EFFICACITÉ
Alors que dans les pays pauvres, les personnes séropositives essayent de survivre avec moins de 1 dollar par jour, en France la principale préoccupation du moment de certains semble être, l'organisation de repas "solidaires" basés sur l'entraide financière des séropositifs les moins pauvres pour sortir les plus précaires de l'isolement et ce, dans les limites des frontières.
Si l'idée dans le fond est louable et part quand même d'un bon sentiment, elle le semble moins dans la forme.
En effet, cette approche solidaire ne risque-t-elle pas de faire perdre aux séropositifs précaires le seul bien qui leur reste: LE DROIT À LA DIGNITÉ ?
Qui serait prêt à échanger ce droit contre un plat de... lentilles ? Imaginons l'état de rabaissement dévastateur de ce "pauvre" à la même table de ses bienfaiteurs se confondant en honte retenue et remerciements entre chaque bouchée amèrement avalée.
Pourtant une solution, ( en attendant une plus juste revalorisation de leur minima vital ) qui placerait tous les convives à la même enseigne et niveau est possible, pour peu que les personnes concernées osent prendre le fric là où il se trouve.
La solution est simple: pourquoi ne pas faire cracher au bassinet de la solidarité, par le versement mensuel d'un pourcentage progressif à partir d'un certain revenu, les salariés des associations qui doivent leurs emplois aux séropositifs et leurs salaires souvent autant injustifiés que faramineux ?
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