VACCIN VIH: RETOUR À LA CASE DÉPART

L'une des maladies les plus difficiles à combattre est sûrement le vih: le fait est dû à la grande capacité d'adaptation du virus de muter dans l'organisme. C'est pourquoi le décodage génétique du virus est un élément clé.

La lutte contre la maladie, cependant, continue dans de nombreux laboratoires dans le monde. L'un des groupes de travail du moment qui s'en occupe est dirigé par le professeur Arnaldo Caruso, de L'Université de Brescia, en collaboration avec Robert Gallo, virologue à l'Université du Maryland. L'équipe a développé un vaccin thérapeutique chez l'homme proposé à l'essai.

"Des études menées par mon équipe ont clairement démontré comment la protéine de la matrice du VIH, appelée p17, est libérée par les cellules infectées et permet la prolifération du virus et sa propagation dans le corps. Le virus après avoir attaché la cellule cible et être pénétré à l'intérieur, commence à se répliquer. C 'est à ce point que la cellule infectée libère de grandes quantités de protéines virales qui, en partie, formeront de nouveaux virus qui en partie, seront relachées dans le microenvironnement extracellulaire", déclare Caruso.

À partir des données recueillies par les chercheurs de Caruso, on a découvert que, en manque de la protéine p17, le virus ne réussit plus à se répliquer: en pratique, il lui manque le carburant pour sa propagation. Le vaccin thérapeutique développé par le groupe de recherche italien est largement basé sur des idées semblables à celles qui sont derrière la recherche d'Iavarone et Lasorella: une substance capable d'activer la réponse immunitaire contre la protéine p17, qui n'est, normalement pas attaquée par notre système immunitaire. La présence d'anticorps dirigés vers la portion fonctionnelle de la p17 bloquera l'activité biologique de la protéine. Le résultat final attendu est de ralentir considérablement la capacité du virus à se répliquer et se propager dans l'organisme. Le but ultime de la vaccination thérapeutique est donc la coexistence de notre corps avec le virus du SIDA, permettant de définir le patientcomme porteur sain.

-----------