VIH: PLUS DE BÉNÉFICES AVEC LE TRAITEMENT PRÉCOCE

le 28 septembre 2010

Une nouvelle étude du National Institutes of Health, a découvert que les personnes séropositives qui commencent le traitement antirétroviral peu après l'infection pourraient avoir une plus forte réponse immunitaire à d'autres maladies que les personnes séropositives qui commencent un traitement plus tard.

Cette constatation suggère que l'initiation précoce du traitement pourrait prévenir les dommages irréversibles du système immunitaire, en ajoutant un évident bénéfice pour l'organisme.

Les scientifiques du National Institute of Allergy and Infectious Diseases, qui fait partie du NIH ( National Institutes of Health ), ont mesuré la quantité et la qualité des cellules B dans les échantillons de sang prélevés sur trois groupes de volontaires: les hommes qui ont été infectés depuis moins de 6 mois, les hommes qui ont été infectés depuis plus de six mois (souvent plusieurs années) et des hommes qui n'étaient pas infectés par le VIH. Les hommes infectés par le VIH ont commencé à prendre un traitement pour la première fois lorsqu'ils sont rentrés dans l'étude.

Les cellules B créent des protéines appelées anticorps, qui peuvent signaler des agents pathogènes pour être après détruits par le système immunitaire et prévenir qu'ils infectent les cellules. Au début de l'étude, le nombre de cellules B dans le sang de deux groupes d'hommes séropositifs était significativement plus faible que le nombre de cellules B dans le sang des hommes séronégatifs. Au moment où les deux groupes de séropositifs commençaient le traitement ARV, cependant, le nombre de cellules B dans leur sang augmentait considérablement à des niveaux similaires.

Sur le plan qualitatif, cependant, la composition des cellules B dans les deux groupes d'hommes séropositifs différaient notablement pendant toute la durée de l'étude.
Les chercheurs ont comparé les proportions relatives de six types différents de cellules B au sein de chaque groupe et parmi les trois groupes d'étude et un an après que les hommes avaient commencé le traitement. Les scientifiques ont constaté que le traitement précoce restaure la mémoire restante des cellules B au même niveau que chez les hommes séronégatifs, ce qui ne se produit pas lors d'un démarrage tardif de la thérapie.
La mémoire des cellules B se rappele comment créer des anticorps contre les agents pathogènes et cela peut durer toute la vie.

En outre, l'initiation précoce de la thérapie réduit la proportion de cellules B immatures au même niveau que les individus négatifs, chose qu'un traitement tardif ne réduit pas. En plus, après un an, le groupe qui a tardé à prendre le traitement avait une plus grande proportion de cellules T épuisé en comparaison aux deux autres groupes de participants..

Afin de s'assurer comment ces différences se répercutent sur la réponse du système immunitaire face à de nouvelles infections, l'équipe de recherche a examiné comment les deux groupes de personnes séropositives répondraient au vaccin contre la grippe au départ de l'étude et un an après le début du traitement. Exactement un an plus tard, une très grande proportion de cellules B a créé des anticorps anti-grippe dans le groupe ayant commencé le traitement précocément que le groupe qui a commencé le traitement plus tard..

Cela suggère que le traitement antirétroviral précoce donne aux individus, la possibilité de combattre mieux d'autres agents pathogènes par rapport au traitement tardif lorsque l'infection est devenue chronique.

Comments

[mouna]

le sida, c'est l'incapacité des cellules b à produire certains anticorps. et pourqoui tout d'un coup ils ne peuvent pas ? n'est ce pas dû à une modification des gènes responsables de la production des anticorps ? non production d'anticorps par ce que les antigènes correspondant n'ont pas été présentés?

j'ai vraiement pensé qu'à force de publications et de publicité, l'ndustrie pharmaceutique finira par dévoiler le fat qu'lle "est à l'origine du sida".