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Le blog des séropositifs en colère
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13 septembre 2011

Nouvelle lubie des chercheurs: Le chat fluorescent transgénique

chat transgénique

le 11 septembre 2011

Ils sont les amis de l'homme depuis 9000 ans, ils partagent avec l'humain plus de 250 maladies héréditaires et à partir de maintenant, les chats deviennent l'une des aides les plus précieuses dans la recherche contre le sida, mais aussi contre plusieurs autres maladies, surtout celles neurologiques. Comme en témoignent les images des premièrs chats transgéniques, rendus fluorescents par le gène d'une méduse lorsqu'ils sont observés à la lumière bleue et dans lesquels a été introduit dans l'ADN le gène qui rend les macaques rhésus résistants au virus du sida.

La recherche, publiée dans la revue Nature Methods, a été conduite dans la Mayo Clinic à Rochester. C'est un résultat sans précédent parce que c'est la première fois que cette modification génétique est produite chez un carnivore. Cela permet de réaliser des expériences sur les chats jusque là impossibles sur les souris et des singes et ouvre la voie à la compréhension de nombreuses maladies. L'attente est énorme dans le monde scientifique, considérant que plus de 90% des gènes des chats a un correspondant dans l'ADN humain. ''Une des plus belles choses de cette recherche qui portera des bénéfices à la fois la santé humaine qu'à celle des félins,'' a déclaré le responsable du projet, Eric Poeschla.

Le virus de l'immunodéficience féline (FIV) cause chez les chats un syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA) de la même manière que le VIH le fait chez les humains et les protéines qui normalement défendent les hommes et les félins des attaques virales sont inefficaces contre ce type virus. Les chercheurs ont pensé ainsi imiter les ''armes'' qui au cours de l'évolution ont amené certains singes, comme les macaques rhésus, à être immunisés contre le virus du sida: ils ont utilisé des virus comme vecteurs pour transférer les gènes qui produisent deux facteurs antiviraux des macaques rhésus (appelés TrimCyp et EGFP) dans les ovocytes de chat. Les ovules ont ensuite été fécondées et trois chatons sont nés porteurs de la modification génétique, comme le démontre "le marqueur fluorescent" qui permet de reconnaître les nouveaux gènes en activité dans de nombreux organes, parmi lesquels les plus ciblés par le VIH, comme le thymus, les ganglions lymphatiques et la rate. Les bébés chats sont en bonne santé et une fois adultes, ils seront capables de transmettre à leurs progénitures les gènes anti-sida.

La technique, soulignent les chercheurs, ne sera pas utilisée directement pour traiter les hommes ou les chats contre le SIDA, mais elle permettra de mieux comprendre les mécanismes pour développer des systèmes de défense efficaces contre cette maladie. C'est un pas en avant notable dans la recherche parce que chez les chats modifiés génétiquement obtenus à ce jour, comme le chatte Copycat obtenue en 2002, avaient été obtenus à partir de cellules adultes regressées, puis transférées dans une nouvelle cellule privée à son tour du nucléo. Ce processus de transfert nucléaire, le plus connu comme le clonage, a démontré qu'il ne fonctionnait pas parce que les animaux nés de cette manière présentaient des anomalies au niveau cellulaire et moléculaire

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