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Le blog des séropositifs en colère
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14 juin 2012

BRÈVES FEMMES

Voici pourquoi le système immunitaire féminin ne rejette pas le fœtus

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Washington, 12 Juin -

Le fœtus et le placenta sont, du point de vue génétique comme des corps étrangers pour la mère, pourtant son système immunitaire ne les rejette comme des tissus étrangers. Une nouvelle étude publiée dans «Science» révèle le pourquoi de ce phénomène, en fournissant une réponse à l'une des questions classiques de la biologie reproductive et de l'immunologie des transplantations. Des chercheurs de la NYU School of Medicine des États-Unis ont découvert que l'implantation de l'embryon cause l'inactivation d'un parcours moléculaire essentiel au système immunitaire pour attaquer les corps étrangers.

"L'une des réponses typiques du corps humain contre les tissus étrangers transplantés est la production de chimiokines, qui recrutent des cellules immunitaires, y compris les cellules T", a expliqué l'auteur de l'étude, Adrian Erlebacher. " Toutefois, nous avons découvert que les cellules T ne parviennent pas à attaquer le fœtus et le placenta: cela parce que le début de la grossesse désactive certains gènes des chimiokines, lesquels par conséquent ne s'accumulent dans la zone où s'est implanté l'embryon ".

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Identification des cellules infectées par le papillomavirus à partir desquelles démarre le cancer du col de l'utérus

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Washington, le 12 Juin 2012

Identification des cellules qui causent le cancer du col de l'utérus après avoir été infecté par le papillomavirus.

Les chercheurs de l' Harvard Medical School ont publié l'étude dans la revue " Roceedings of the National Academy of Sciences". Il s'agit d'un groupe de cellules localisé dans une région de transition entre l'utérus et le vagin connu sous le nom " jonction squamo-colonnaire".

Selon les scientifiques, ces cellules seraient responsables de presque tous les cas de cancer du col de l'utérus. De plus, une fois enlevées elles ne semble pas être en mesure de se régénérer, ce qui pourrait ouvrir la voie à de nouvelles thérapies potentielles. Le virus du papillome (VPH) attaque ces cellules, qui tendent à devenir vite cancéreuses à la différence des autres. Il s'agirait d'une population de cellules qui représentent un résidu de l'embryogenèse, à savoir la transition du foetus à l'embryon. Ces cellules, une fois cette phase épuisée, devraient disparaître, mais un petit nombre d'entre elles résistent: celles qui résident dans la jonction squamo-colonnaire sembleraient être responsable du cancer du col de l'utérus dû au papillomavirus.


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Obésité: le manque de vitamine D chez les mères associé à la graisse chez les enfants

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Washington, le 13 Juin 2012

Les femmes enceintes qui ont un faible niveau de vitamine D donnent naissance à des enfants avec un pourcentage plus élevé de graisse corporelle pendant la croissance. C'est ce que suggère une nouvelle étude publiée dans l'American Journal of Clinical Nutrition.

L'étude a été réalisée en Grande-Bretagne, où les mauvaises conditions météorologiques rendent la carence en vitamine D et est un problème commun chez les femmes.

"Les enfants de mères ayant peu de vitamine D pendant la grossesse ont plus de graisse corporelle et une plus grande tendance à l'obésité par rapport aux autres quand il atteignent l'âge six ans", a expliqué Sian Robinson de l'Université de Southampton, chercheur en chef de l'étude.

"De nombreuses études antérieures effectuées sur des adultes et des enfants ont trouvé un lien entre carence en vitamine D et augmentation de graisse corporelle: désormais nous avons découvert que les niveaux maternels peuvent être déterminants et conduire à des conséquences sanitaires à long terme", a-t-il conclu.

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Sexe: reconstruction génitales féminine pour retrouver le plaisir

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Paris, le 13 juin 2012

Elle pourra rendre le plaisir et la dignité sexuelle à des millions de femmes: c'est la chirurgie reconstructive des organes génitaux féminins mutilés, capables de réduire la douleur et de rétablir une activité sexuelle normale, selon une étude de l'hôpital Edouard Herriot de Lyon et l'Université de l'Université de la Sorbonne à Paris, publiée dans " The Lancet".

"Notre recherche - a expliqué Pierre Foldes de l'Hôpital de Poissy Saint-Germain, qui a inventé la technique chirurgicale - démontre que la reconstruction du clitoris est faisable et aidera les femmes mutilées à récupérer leur identité sexuelle. La mutilation prévoit l'ablation partielle ou totale des organes génitaux externes féminins pour des raisons de traditions culturelles particulièrement répandues en Afrique, la mutilation sexuelle est commune, même parmi les communautés des immigrés en Europe et en Amérique du Nord.

La chirurgie reconstructive est déjà disponible en France depuis 2004, " mais - a précisé Béatrice Cuzin de l'hopital Edouard Herriot - les femmes mutilées ont rarement accès à la chirurgie reconstructive du clitoris dans la plupart des pays développés, où elle reste prohibitive et inaccessible". Les données recueillies par la recherche française montrent que sur 866 femmes opérées, un an après l'intervention, 821 ont déclaré avoir réduit la sensation de douleur liée à la mutilation et 815 avaient retrouvé le plaisir sexuel.

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