ONUSIDA: " Nous passons du désespoir à l'espoir "

Le nombre de décès liés au sida dans le monde a baissé en 2011 pour la cinquième année consécutive, selon l'ONUSIDA, le programme des Nations Unies pour la lutte contre le VIH.

Selon l'agence, qui, ce mardi, 20 novembre, a présenté son rapport annuel, le nombre de décès dus au sida a chuté et a diminué d'un demi-million de ces dernières années.

Il y a eu 2,6 millions de décès en moins en 2010 et 2,5 millions en 2011. La baisse a été de plus de 50% dans 25 pays, parmi les plus touchés par la pandémie.

Le nombre de personnes ayant accès à la thérapie antirétrovirale a augmenté de 63% au cours des 24 derniers mois. Cela a eu un effet positif sur le nombre de personnes vivant avec le virus, qui a légèrement augmenté l'année dernière, atteignant 34 millions, contre 33,5 millions en 2010.

"Nous passons du désespoir à l'espoir", parce que la diminution des infections est particulièrement évident chez les enfants, a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, en ajoutant: "Au cours des deux dernières années, la moitié de la baisse dans le monde des nouvelles infections à vih a été enregistrée chez les nouveaux-nés".
Le continent africain, cependant, continue d'être le plus touchés par le sida, avec près d'un adulte sur 20 vivant avec le vih.

En Afrique sub-saharienne se concentre le plus grand nombre de personnes infectées, étant donné que 69% des patients infectés vivent dans la région.

Plus de 90% des enfants atteints du vih vivent en Afrique sub-saharienne.
L'Asie est également touchée, avec près de 5 millions de personnes infectées.

L'ONU est préoccupée par le nombre de nouvelles infections dans certaines zones, en particulier au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, où le nombre de nouvelles contaminations a augmenté depuis 2001.