PAUVRETE ET SIDA:
QUAND ON NE CHERCHE PAS DANS LES BONNES POCHES...
Aujourd’hui, le Fonds Mondial (lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme), qui à ce jour, a engagé 14.9 milliards de dollars US dans 140 pays pour soutenir des programmes de prévention, de traitement et de soins à grande échelle contre les trois maladies rencontre des difficultés pour continuer de fonctionner et de financer ses programmes normalement. Si les pays riches refusent de revoir leur contribution à la hausse et que le Fonds ne trouve pas 5 milliards de dollars, les conséquences se chiffreront en millions de morts.
La taxe Tobin, du nom du Prix Nobel américain d'économie (en 1981) qui la proposa dès 1972, permettrait de taxer toutes les transactions sur les marchés des changes pour les stabiliser et procurer des recettes à la communauté internationale.
Au taux de 0,1%, cette taxe procurerait par an, quelques 166 milliards de dollars, deux fois plus que la somme annuelle nécessaire pour éradiquer la pauvreté extrême et lutter plus efficacement contre le vih dans le monde.
Aujourd'hui comme hier, le vih frappe et tue les populations les plus pauvres et si le préservatif et les médicaments sont indispensables pour endiguer l'épidémie, une prise en compte plus globale des besoins pour le mieux être de ces populations auquelles les pays occidentaux pompent les ressources, semble plus qu'urgente.
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Quand la prévention du vih est dans le "cirage"
RDC : des préservatifs pour cirer les chaussures
Le lubrifiant des condoms est détourné de son usage initial au Bandundu
"C’est la pauvreté qui pousse les gens à utiliser ce lubrifiant comme cirage, surtout qu’on distribue gratuitement les préservatifs", explique Bienvenu Mayembe, qui en fait lui-même usage.