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Le blog des séropositifs en colère
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10 novembre 2010

Le vih ne leur fait plus peur: Pas de préservatif chez les adolescents

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Dans le tourbillon émotionnel et hormonal qui guide l'activité sexuelle des adolescents, il semble que le plaisir l'emporte sur la peur et qu'après le VIH, les autres IST prennent le relai du terrorisme sexuel.

Qu'ils soient romantiques, transgressifs, arrogants ou coureurs de jupons sont, les adolescents rejetent le préservatif, ou mieux l'ignorent. Après la grande peur du sida qui a mis en cage et en berne l'activité érotique de deux générations, les jeunes d'aujourd'hui semblent vouloir croire à la fable que le VIH est vaincu et semblent vouloir ignorer que, malheureusement, au sexe s'associe toujours, dans les faits, un échange, qui outre la joie et le plaisir, s'associent les virus et les bactéries. Pour laisser tomber les recommandations il suffit de peu: juste une précaution la première fois avec le très peu sympatique préservatif et une confiance réciproque au fil du temps

Comme le montrent les données recueillies dans le "Rapport national sur la condition de l'enfance", rédigé par les lignes téléphoniques Eurispes et Téléphone Azur, en 2002, plus de la moitié des garçons utilisaient un préservatif à chaque rapport mais aujourd'hui ils ne sont qu'un sur trois à l'utiliser. Numéros auquels se rajoutent les nombreux avertissements de la Sigo, la Société italienne de gynécologie et d'obstétrique, qui favorise par internet une forte campagne d'information sur la contraception.

"Dans un sondage commandé l'an dernier à Milan, il a été constaté qu'une jeune de 14 ans sur 6 a déjà fait l'amour, et près de 40% des filles n'ont utilisé aucune protection la première fois", explique Giorgio Vittori, Président de la Sigo: "une moitié d'entre elles ne s'est pas protégée même pendant les rapports ultérieurs, malgré le changement de partenaire qui est désormais très répandu Nous sommes confrontés à une situation d'urgence, en particulier parce qu'elle implique les très jeunes filles qui semblent déjà femmes physiquement, mais qui en réalité ils sont toujours des adolescentes au niveau de la gestion de la responsabilité.

Les jeunes entre 14 et 18 ans qui sont plus émancipés, ne semblent plus avoir peur d'expérimenter l'acte sexuel sans préservatif, même par curiosité. Et ce qui inquiète les médecins, c'est qu'ils n'ont aucune envie de prendre en compte les dangers des maladies sexuellement transmissibles et ne savent rien en matière de vih, de gonorrhée ou de papillomavirus.

Une ignorance qui se reflète dans le choix des précautions: La plupart d'entre eux sont obsédés par les grossesses non désirées et ont recours à des coïts interrompus, à la pilule contraceptive ou du lendemain (en Italie il s'en vend plus d'un millier par jour, surtout aux filles de moins 20 ans). Méthodes qui ne font rien contre les virus, qui sont loin d'avoir disparu et qui sont effacés de l'esprit des adolescents.

Il est évident que personne ne veut faire peur aux jeunes, pour eux le sexe est un divertissement et il serait erroné de les terroriser avec les maladies de la promiscuité, même si chaque année, elles touchent des milliers d'adolescents. Parce qu'elle sont évitables en apprenant à utiliser le préservatif, on pourrait presque éliminer le risque de contracter les infections dangereuses.

Quand on parle de maladies sexuellement transmissibles, les conséquences majeures concernent le système reproducteur, conséquences souvent totalement inconnues, surtout par les jeunes, qui ne savent pas comment l'erreur d'aujourd'hui pourrait compromettre leur capacité de reproduction de demain. Francesca, 28 ans, a découvert d'avoir le chlamydia presque par hasard. Quelques pertes, une visite chez le gynécologue et le diagnostic.

"Je l'ai contracté en vacances il y a plusieurs années, par le brave gars typique que je rencontrais chaque été à la plage. Lorsque le médecin m'a dit ce que j'avais, il m'a immédiatement mise au courant d'une stérilité potentielle, et maintenant que je suis mariée et que je veux fonder une famille, j'ai une atteinte tubaire et je ne peux pas avoir d'enfants, à cause d'une erreur stupide il y a longtemps", dit-elle.

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Commentaires
M
Ya du boulot auprès de la jeunesse encore...que ça soit en Italie, en France ou partout ailleurs...c grave non!!! mais qui se bouge???
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