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Le blog des séropositifs en colère
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18 avril 2013

BRÈVES VIH

Toxicité musculaire avec le raltégravir (ISENTRESS)

isentress

 

Dans une étude australienne sur 318 patients d'âge moyen de 51 ans, des effets secondaires au raltégravir non liés à la durée du traitement, ont été constatés chez 42% des sujets.
En particulier, la majorité d'entre eux a rapporté des myalgies et des douleurs musculaires. Les toxicités qui ont été constatées sont les suivantes: augmentation de la créatinine, des douleurs musculaires généralisées, une faiblesse musculaire avec perte de masse et enfin la rhabdomyolyse.

Les chercheurs suggèrent une surveillance des myalgies et des valeurs de laboratoire, tout en ne jugeant pas opportun un changement de traitement. D'autres études sont nécessaires pour
définir l'importance et une éventuelle aggravation avec le raltégravir, même en tenant compte du facteur de confusion que peut créer l'exercice musculaire associé à la thérapie.

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NeuroCognition : les facteurs prédictifs

NeuroCognition

 

Il est notoire que les cellules du système immunitaire infectées par le vih sont transportées par le système lymphatique dans les ganglions et le cerveau. Le vih de lui-même n'infecte pas le cerveau, mais les cellules du système immunitaire qui entourent le système nerveux central et, par conséquent, le liquide. Les cellules infectées produisent des inflammations au niveau du SNC. Ce qui peut conduire à des dysfonctionnements du cerveau.

Si le traitement n'est pas administré, l'inflammation peut produire une insuffisance neurocognitive qui peut altérer la clarté de la pensée, la mémoire et la concentration. Dans les cas extrêmes, on assiste à des changements de personnalité et la perte du contrôle musculaire.

Une étude canadienne a recruté 1.300 personnes, d'un âge moyen de 44 ans, positives au vih depuis 10 ans et avec des CD4 de base <174 et une charge virale de 161.000 copies.
90 d'entre eux ont développé des symptômes neurocognitifs et, en particulier, 19 d'entre eux une dysfonction neurocognitive et 71 une démence liée au vih.
Les facteurs prédictifs étaient l'âge, le temps d'exposition au vih, le nadir de CD4
et les valeurs de VIH / ARN avant le traitement.

Dans l'étude européenne CASCADE, sur 15 308 participants, 222 avaient montré le développement de la démence. L'étude canadienne n'a fait que confirmer ces données et les facteurs prédictifs. En particulier, il a été noté par cette dernière étude qu'il y a une association entre les antécédents d'abus de substances, l'hépatite C et l'insuffisance cognitive.

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VIH + VHC: Risques neurocognitifs

CA5EAAV5

 

L'édition en ligne de JAIDS confirme le risque accru d'insuffisance neurocognitive pendant la co-infection VIH / VHC. Des chercheurs américains du département des vétérans ont analysé les co-infectés et un groupe de contrôle.
Les résultats ont démontré que, malgré que les deux virus soient bien contrôlés, des légères mais significatives insuffisances cognitives ont été mises en évidence chez les co-infectés, qui répondaient aux tests avec peu d'attention et montraient une diminution des fonctions cérébrales aussi bien motrices que cérébrales Même les tests sur la mémoire visuelle et verbale étaient significativement plus faibles dans groupe co-infecté.

L'évaluation a ensuite été étendue aussi aux symptômes de dépression et il a été constaté plus élevé chez les co-infectés. La recherche suggère qu'il existe des effets synergiques entre le VIH et le VHC qui comportent des déficits neuropsychiatriques dans cette population.

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