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Le blog des séropositifs en colère
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25 juillet 2012

Une nouvelle génération sans vih ? " Yes, we can "

yes we can

Conférence mondiale sur le sida 2012 à Washington

le 24 juillet 2012

La Conférence mondiale sur le sida, après des années est enfin de retour aux États-Unis, pays qui jusqu'à il y a trois ans n'était pas accessible aux personnes séropositives. L'interdiction est restée en activité de la fin des années 80 jusqu'à la fin de l'année 2009, l'année où cette mesure restrictive a été supprimée par Barack Obama.

D'autres pays comme la Russie, Israël, l'Egypte ou le Qatar appliquent encore la discrimination envers les porteurs du VIH, et souvent ceux qui veulent se rendre dans ces pays mentent sur leur état de santé et risquent l'expulsion, à cause des médicaments spécifiques contenues dans leurs bagages.

Tant d'espoirs pour endiguer l'épidémie du vih, mais encore tant de préoccupations pour les nouvelles infections et pour le développement des résistances aux médicaments. Et c'est entre ombres et lumières, que s'est ouvert dimanche à Washington le XIX Congrès mondial pour la lutte contre le sida, où plus de 20 000 experts et séropositifs se sont réunis pour faire le point sur les progrès accomplis et sur l'état de la thérapie pour empêcher la propagation des virus.

La communauté scientifique est convaincue d'être face à un tournant: « La médecine a fourni les outils nécessaires pour réduire considérablement les nouvelles infections à VIH, même si elle n'a pas encore trouvé le vaccin, et maintenant il appartient aux pays de les utiliser », a déclaré Anthony Fauci , parmi les plus grands experts mondiaux de la maladie.

Mais pour gâcher la fête, les données d'une étude publiée dans "The Lancet". Selon les résultats, les résistances aux médicaments contre le virus, en particulier dans les pays d'Afrique sub-saharienne, seraient en augmentation.

En Afrique orientale, par exemple, il a été enregistré un taux de croissance de 29% par an, tandis qu'en Afrique méridionale, le taux est 14%. Même la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ne s'en sortent pas indemnes: selon les chercheurs, l'augmentation des résistances aux médicaments est monté à environ 10%. Aux États-Unis, en particulier, se rajoute aussi le constat préoccupant que les infections sont en augmentation chez les jeunes noirs homosexuels et bisexuels avec des taux comparables à ceux d'Afrique sub-saharienne. Renchéris aussi Ignazio Marino, Président de l'organisation no profit qui s'occupe d'assistance sanitaire de base en République Démocratique du Congo. " Ici, au Congo, moins de 15% des patients qui ont besoin d'un traitement antirétroviral le reçoit -dit-il. Seulement 11% des structures sanitaires offrent des traitements et moins de 6% des mères séropositives ont accès aux antirétroviraux pour prévenir la transmission du virus à leurs enfants".

Mais il y a certains signaux d'optimisme. "Les progrès accomplis contre la pandémie sont énormes - a déclaré le sénateur - et les nouvelles données fournies par les Nations Unies sont extraordinaires. Une décennie de traitements antirétroviraux a transformé le vih d'une condamnation à mort en une maladie chronique gérable avec succès. Il y a une concrète opportunité d'éliminer totalement la transmission du vih de la mère à l'enfant dans les trois prochaines années et atteindre l'objectif d'assurer des médicaments antirétroviraux à 15 millions de personnes d'ici à 2015".

"Il y a actuellement 34,2 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde, et malgré que le nombre de nouvelles infections diminue lentement, chaque année 2,5 millions de nouveaux cas sont enregistrés. L'année dernière, dans le monde, 16,8 milliards de dollars contre le vih ont été investis dans les pays pauvres, les plus touchés. Cependant, il faudrait encore 7 milliards pour redoubler d'ici 2015, le nombre de personnes recevant des médicaments pour survivre.

Bonne nouvelle enfin, provenant d'une étude made in Italy a publiée dans la revue Pnas, et qui sera présentée dans les prochains jours à Washington. Il s'agit de la découverte, signée par des chercheurs de de l'hopital et et l'Université de Milan, d'un mécanisme en mesure de démasquer le virus, qui reste caché dans les cellules et qui, en pratique réduit l'efficacité des traitements

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